Le binôme Bordeaux-Toulouse

- Tederic Merger

Excellente étude qui confirme l’importance de l’axe garonnais et le binôme Toulouse-Bordeaux, pour notre plus grand malheur souvent, mais c’est là la réalité contemporaine, avec marginalement, le pôle ouest-pyrénéen autonomisé autour de Pau.

La preuve que la réforme territoriale engagée ne s’est basée sur aucune étude économique, statistique ou démographique, ainsi que les propres députés qui ont manœuvré l’ont concédé.

Quelques extraits :

La dernière étude de l’Insee Aquitaine et de l’A’urba confirme que Bordeaux et Toulouse forment un vrai binôme et montre que la métropole bordelaise a un fort rayonnement régional.

La communauté Sud-Ouest intègre ainsi Aquitaine, Limousin, Midi-Pyrénées, et une partie de Languedoc-Roussillon, soit un ensemble de 134 aires urbaines où s’installent préférentiellement les habitants de ces régions. La surprise vient du fait que Charente et Charente-Maritime ne font pas partie de ce périmètre.

Autre particularité, l’Aquitaine est l’une des quatre régions françaises, avec Bretagne, Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte d’Azur, où coexistent deux systèmes urbains de proximité différents. Au sud de l’Aquitaine, Pau occupe en effet le centre d’un réseau de huit villes, parmi lesquelles Hendaye, Bayonne, Dax, deux se trouvant en Hautes-Pyrénées.


La focale siège social - emplois appliquée à la communauté Sud-Ouest montre que Bordeaux et Toulouse évoluent dans un ensemble commun soudé par l’importance des échanges économiques entre les deux pôles. En plus de l’axe garonnais (Agen), ce binôme rayonne vers l’est (Dordogne) pour Bordeaux et le nord de Midi-Pyrénées pour Toulouse.

Voir en ligne : Le binôme Bordeaux-Toulouse

Grans de sau

  • Curieuse,la mention d’un temps aussi reculé que celui de Guilhem IX de la part d’un chroniqueur économique ,catégorie en général indifférente à l’histoire,surtout ancienne.Cela dit,le mariage plus ou moins forcé d’Aquitaine/Gascogne/Limousin/Poitou (on ne parlait pas alors de Charentes) date de plus loin:le temps de Guilhem VII(Guy-Geoffroy) dès 1060 par "captation/achat" de l’héritage gascon...et c’était un temps où les territoires des actuels Poitou /Charentes parlaient un nord-occitan,très proche du Limousin.

  • La référence est d’autant plus étrange que l’article met en évidence que le mariage avec le Poitou et l’espace entre Gironde et Loire n’est pas naturel, or la conclusion va dans ce sens, si je la lis bien.

  • Oui,j’ai aussi perçu cette espèce d’incohérence,d’où un commentaire ajouté sur le site originel,pour enfoncer le clou.

  • L’incohérence qui semble se dégager de la fin de l’article peut venir du désir du journaliste de réussir à tout prix une "chute" de fin d’article.
    En même temps, elle doit venir de la confusion, si courante, entre la définition géographique d’une région et la définition géographique de l’aire d’influence de sa capitale supposée.
    Si on prend l’aire d’influence de Bordeaux, il est clair qu’elle s’étend aux "Charentes" (mais pas au "Petit Poitou").
    Mais l’étude dont l’article rend compte avait une méthode plus élaborée et plus neutre par rapport aux choix politiques de capitales régionales : découpage des grandes régions humaines de la France à partir de toutes les aires urbaines, et pas seulement des aires métropolitaines comme Bordeaux.

  • Je viens donc d’agrémenter ma digestion en leur mettant un petit commentaire pas piqué des hannetons.
    Ke hè gay... e dilyew kei tut so ki hè mès enfi...

  • De plus Guilhem IX n’est pas le père mais le grand père d’Aliénor et est considéré comme le plus ancien troubadour connu.
    Aliénor est la fille de Guilhem X d’Aquitaine et de Aénor de Chatellerault il me semble.....

  • http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=4&ref_id=21663

    Attention, il faut lire avec attention.
     Ce qui est important dans l’étude de l’INSEE pour l’ensemble de la Gascogne, c’est le contour de la "communauté Sud-Ouest" (en gros Aquitaine+Mic-bPyrénées+ouest de la région Languedoc-Roussillon) ; le calcul de ce contour n’est pas biaisé par une vision métropolitaine Bordeaux-Toulouse.
     Sinon, l’étude se penche sur le rayonnement bordelais.
     Elle dessine cependant des "sous-réseaux" dans la "communauté Sud-Ouest" qui recoupent assez bien les régions administratives actuelles, et mettent aussi en évidence les zones urbaines qui "hésitent" entre Bordeaux et Toulouse (Agenais ; Bigorre).


Un gran de sau ?

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