Biarn toustém

- Tederic Merger

Nouvelle association culturelle béarnaise, basée à Oloron, Gan et Navarrenx, enta la culture biarnése.
[]

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Grans de sau

  • Adishatz
    C’est une "Filiale" de l’IBG dont les cadres au moins sur Oloron sont inconnus chez nous, enfin dans le milieu associatif qui oeuvre et travaille sur la promotion et les évènements concernant notre culture ici à Oloron...
    Déjà le tostemps avec ou en dit long sur les projets de ces gens là...
    Je pourrai vous raconter l’histoire linguistique de Mr Puyau grand nouveau linguiste c’est assez pathétique... mais je doute que ça intéresse grand monde
    PASSATZ UN BON DIA

    Réponse de Gasconha.com :
    Je sais que l’IBG et l’occitanisme béarnais sont deux mondes très éloignés.
    Ils ont quand même des préoccupations communes, comme la transmission de la langue et de la tradition du chant.
    Sur cette base, et aussi sur le constat que le monde change vite, et qu’il faut se mettre à jour sur l’évolution de la société en Béarn et ailleurs, il devrait être possible de se parler, et de dépasser la querelle sur la graphie, qui prend une importance démesurée.

    J’ai lu hier un éditorial de la lettre de l’IBG, signé par Emmanuel Pène, qui ne contenait pas de proclamation guerrière contre l’occitanisme, qui prônait une mise à jour réfléchie de l’action de l’IBG, et auquel j’aurais pu apposer ma signature.
    C’est un signal positif, et ce n’est vraisemblablement pas le premier.
    Je rêve que Gasconha.com contribue à l’apaisement et au dialogue.
    Cela suppose de créer des ligams vers les uns et les autres.
    [Tederic M.]


  • Car Tederic, e serei possible d’aver ua copia deu proclam de Pène ta véder si ia ua possibilitat de devis o pas.
    Mercès

    Réponse de Gasconha.com :
    Ne la trobi pas sus la paja de la letra de l’IBG. Trop recenta, pensi. Mès que vau sajar de l’obténguer.

  • Miquèu, peux-tu comprendre qu’il existe des gens qui font des choses de leur côté en dehors du cadre occitaniste ?
    Il y a une vie en dehors de l’occitanisme ! Cela n’en fait pas pour autant des ennemis irréductibles.

  • Juste une précision au risque de me répêter, l’IBG existe depuis 2003, c’est une association et non un institut, il est composé pour une grande majorité de retraités qui ont décidé de s’intéresser a leur culture pour occuper leur temps libre à la retraite, je caricature à peine...

    De même pour la plupart j’en connais un certain nombre n’ont pas transmis la langue à leurs enfants.
    De plus heureusement que l’on a pas attendu 2003 voire 2004 pour se préoccuper de la sauvegarde de la langue, chants, musiques, danses... cela fait 40 ans qu’on y travaille tous les jours ici en Béarn, alors je veux bien recevoir des leçons mais quand le travail est fait, c’est trop facile d’arronganher et j’ai pas envie que ma langue soit écrite en phonétique française, elle est trop belle, j’ai envie qu’on la voit telle qu’elle est et pas un pseudo gascobéarno français pour que les touristes puissent lire... sans commentaires..
    Je rappelle également que cette langue est enseignée dans les écoles, avec une écriture reconnue par l’éducation nationale car logique et historique.
    Non Tédéric, ces gens là contrairement à ce que tu pourrais croire ces gens là ne font pas du bien à la Gascogne, ils véhiculent l’intolérance, le repli sur soi même et le droit du sang, brrrr... ça me fait froid dans le dos.
    Adishatz

  • Cher Vincent je ne ma place pas du tout du côté occitaniste, il y a une vie ici en dehors de l’occitanisme et d’ailleurs c’est quoi l’occitanisme que vous décriez tous à longueur d’articles..
    Bref je ne me place ici qu’en temps qu’acteur avec mes petites compétences. Langue, chants et danses.

    Le travail de transmission de la culture ici en Béarn est mis en place depuis 40 ans, je suis d’accord sur un point avec toi : effectivement ce n’est pas assez et aujourdh’ui au vu de mon expérience je me rends compte que seuls des évènements festifs comme hestiv’oc ou carnaval béarnais ou des petites fêtes locales à thème gascon peuvent redonner aux jeunes "non initiés" l’envie de revivre leur culture.
    Je pense cela mais ça n’engage que moi et que la vraie politique culturelle commence là.
    L’IBG est trop passéiste et enraciné dans un passé qui ne pourra plus exister.
    C’est vrai que l’on est en démocratie et que chacun a le droit de s’exprimer.
    Entre nous quand même si les occitanistes n’existaient pas vous n’auriez plus grand chose a raconter sur ce site...
    Bien que tes constats des fois m’irritent un peu, j’avoue Vincent que ton côté "morpion" me plaît...
    Même si tu fais des analyses pertinentes, avoue qu’a part écrire tu ne fais pas grand chose pour que les choses évoluent, je connais des jeunes ici qui à 28 ans agissent sur le terrain pour leur culture de manière générale.
    J’écris cela sans aucune animosité.
    Au plasèr

    Réponse de Gasconha.com :
    Etre "publiciste"*, comme nous le sommes peu ou prou sur Gasconha.com, et notamment Vincent, ce n’est pas "ne rien faire".

    * Je reprends ce mot "publiciste" qui désignait autrefois des personnes qui s’engageaient dans le débat public, notamment en écrivant des articles, en organisant des réunions, comme Gustave Toursier et son Union Générale des Rhodaniens dont il a été question dans un gran de sau.
    J’en profite aussi pour parler de Luigi Campolonghi, un antifasciste italien qui a longuement fréquenté l’Albret néracais (château de Doazan...) dans les années 20 et 30, organisant l’accueil des italiens expatriés et la résistance à Mussolini. C’était aussi un publiciste. Un généraliste et un humaniste, un homme politique aussi, poète et dessinateur à ses heures.
    L’historien Hubert Delpont en a fait un livre...

    Voici des exemples prestigieux qui peuvent nous inspirer, même si nous n’atteignons pas leur excellence.

    Mès tornem a la hèsta...
    Je souhaite que son ambiance « amestous » [?], chaleureuse et douce avec les autres" (c’est dans l’article !) nous enveloppe ici dans les grans de sau de Gasconha.com.
    Et d’ailleurs, je crois que l’effet commence à jouer !-)
    [Tederic M.]


  • Il est possible que l’IBG ne fasse pas grand chose, mais du reste, quand je vais au Salon du Livre de Pau, c’est eux que l’on voit le plus, notamment via leur relais des éditions Pyrémonde qui noient les publications grand-public de sa masse d’ouvrages.

    Quand je veux entendre du bon béarnais ou de la musique du pays, c’est La Voix du Béarn qu’il me faut écouter (notamment l’abbé Laban), et certainement pas Ràdio País, super élitiste qui se regarde le nombril.

    Et aux dernières nouvelles, leur travail auprès des maires semble marcher puisque dernièrement la municipalité de Haut de Bosdarros a apposé des panneaux en graphie fébusienne.

    Je ne veux pas être méchant, mais qu’a produit l’occitanisme béarnais depuis la mort de Grosclaude ? Intellectuellement j’entends.
    Musicalement, cela va faire 10 ans que Nadau n’a pas sorti un album et reste le seul étendard du mouvement (j’aime ce que fait Tisné mais c’est difficilement grand-public).
    Hestiv’Oc est un succès, mais ne nous voilons pas la face, ce que les gens de ma génération y aiment, c’est le coté fête du Sud-Ouest fin-août après Dax.

    Mais je vais remettre tout le monde à égalité : pour qui vit en Béarn, s’intéresse moyennement à l’actualité locale via le journal et regarde France 3 Aquitaine, l’occitanisme comme l’IBG n’existent pas.

    NB : Je suis bien conscient que parler sans agir, ce n’est guère idéal. Pour autant, je n’entends pas me complaire dans le rôle de vigie, des raisons personnelles font que je n’ai pas la possibilité matérielle de faire quelque chose de concret, mais cela ne saurait tarder. Je suis tout à fait disponible pour aider à quoi que ce soit cela étant.

  • Pas d’accord Vincent sur la signalisation bilingue Bosdarros est le mauvais exemple désolé car le conseiller général du coin et maire est membre de l’IBG...
    Pourquoi ne parles tu pas d’OSSE en ASPE où tout récemment des plaques de rues ont étaient posées en graphie non phonétique, Artix, Oloron, Préchacq Navarrenx....
    D’autres parts tu est mal informé mais cela m’étonnerait Nadau a sorti 3 albums ces 5 dernières années.
    Je pense aussi que tu occultes facilement les oeuvres littéraires produites par Per Noste, l’ostau Biarnès, le Capoc qui produit des ouvrages remarquables pour l’enseignement de notre langue dans nos écoles.
    Je suis aussi un peu vexé car tu oublies les Pagalhos, nous avons 2 Cd en prépa et un nouveau spectacle à voir au Monte charge en Novembre, je t’y invites avec plaisir...

    Je vois que l’esprit IBG te marque plus, c’est ton choix.

    L’abbé Laban parle bien mais n’est pas un exemple de tolérance et n’a jamais fait grand chose pour l’enseignement de la langue dans son collège privé de Nay.

    Bref la vigie je la préfère en palombière au mois d’octobre.
    Mais malgré tes remarques ou sur ton blog ou sur Gasconha je vais te décevoir il n’y a pas grand monde à part moi pour s’intéresser à toi...
    C’est bête car je reste persuadé malgré nos profonds désaccords que tu es garçon intelligent et intéressant ... humainement j’entends.
    Adishatz e dieu un dia sus un aute caminau

  • Eth Miquèu qu’escrivot :
    "seuls des évènements festifs comme hestiv’oc ou carnaval béarnais ou des petites fêtes locales à thème gascon peuvent redonner aux jeunes "non initiés" l’envie de revivre leur culture."
    Je suis assez d’accord.
    Les jeunes, qui n’ont rien reçu ou presque de la culture des "ainats", peuvent au moins y retrouver une fierté collective qui leur donnera confiance, les rendra plus réceptifs aux initiatives du pays, et moins aux modes venues d’ailleurs (souvent des USA via Paris).
    J’en reparlerai à propos du ligam vers le portrait de Didier Fois, de HestivOc.

  • Si l’exemple de Haut-de-Bosdarros doit être considéré comme mauvais, il en est de même de Préchacq-Navarrenx dont le maire est un de tes collègues chanteurs...
    Pour le reste, la signalétique bilingue est souvent mal foutue, je vois des fautes notamment en pleine Grosclaudie du côté de Sauvelade.
    Mais enfin on ne va pas refaire le débat sur la visibilité de la graphie, ni sur la valeur ajoutée d’un panneau Artics à Artix.

    Le dernier CD de Nadau est du seul "Joan de Nadau" et est majoritairement en français.
    Le dernier vrai album du groupe est "Saumon", je ne compte évidemment pas les attrape-couillons enregistrés à l’Olympia.

    Pour ce qui est de la littérature, je ne la lis pas en effet, je vois juste que les Reclams ressortent des textes de Césaire Daugé et pour le reste, proposent des textes en languedocien.
    J’en ai parlé avec un des responsables, il a tout simplement admis que plus personne n’envoyait de textes en gascon.
    Cette critique du dernier livre de Lavit est marrante au passage : (en limousin, j’ai beaucoup de mal à comprendre alors même que c’est en alibertin)

    rapieta.wordpress.com/2011/06/28/blind-date-jan-lois-lavit

    Enfin, la production intellectuelle, plus rien, le dernier ouvrage était "70 clés pour le passage du latin au gascon" par Grosclaude qui était un plagiat du livre de Bouzet.
    Plus rien sur la toponymie.
    J’ai vu que Per Noste avait ressorti un petit livret qui date du début des années 80 sur ce qu’est être occitan, un truc lénifiant et vieilli.
    Le seul qui ait écrit sur le gascon dans les années 2000, c’est Jean Lafitte dans sa défunte revue DiGam.

    Quant aux palombières, j’ai bien peur qu’elles soient en majorité à terre. De toute manière, les palombes ne passent, elles ont changé de couloirs aériens. Tout se casse la gueule décidément !

  • Cher Vincent toujours égal à toi même !!!
    Je te laisse donc à tes pessimistes certitudes.
    Dommage qu’a 28 ans on soit aussi négatif, mais bon c’est comme ça.
    Adishatz.

  • Ah Vincent j’oubliais
    ta mauvaise foi est également à toutes épreuves car j’ai lu l’article que tu as diffusé sur ce site et on lit sans problèmes si on fait un très léger effort...
    Après je suis d’accord avec toi nous avons beaucoup perdu avec la disparition de Michel Grosclaude.
    ADISHATZ

  • En marge de cette discussion, et relativement aux questions ’occitan/non-oc, graphies, patois, enseignement, locuteurs, etc.’, je voudrais signaler les commentaires de Jean-Pierre Cavaillé sur le blog ’Mesclats e còps de gula’ au sujet du livre de F. Mourguet "Vive le patois limousin !".
    Je n’ai pas lu cet ouvrage et n’ai donc pas d’avis à son sujet, mais les réactions et analyses de J.P. Cavaillé posent bien les problèmes et peuvent contribuer positivement à la réflexion et, espérons-le, au dialogue.

    PJM

  • Je vous trouve très gentil de relayer les inepties béarnistes et réactionaires de l’IBG, association de retraité d’extrême droite et bien plus franchouillars que béarnais. Caricature de béarnais en fait. C’est béarnais comme nom Joly ? Pas plus que Grosclaude. C’est malheureux et tout de même assez pénible ses étrangers qui viennent nous faire la leçon.
    Vous êtes donc bien gentil parce que eux ne vous rendent pas l’apareil, jamais.
    Ils ont même fini par lasser un Jean Laffitte....c’est vous dire !
    Comme le dit si justement Miqueu, aucun ou pratiquement aucun n’a transmit la langue, donc déja, qu’ils la ferme à jamais. Et le fameux abbé Laban, il a fait quoi pour le béarnais dans son école ? que dale ! Et il aurai put. Alors que ces guignols se taise.

  • Béarnisme comme occitanisme sont assurément deux impasses pris dans leurs expressions les plus extrêmes, qui relèvent de deux mondes idéologiques bien distincts.

    Les béarnistes sont malheureusement en moyenne trop âgés et empêtrés dans le souvenir de l’arcadie béarnaise de leur jeunesse, le Béarn d’avant-Lacq. La négation hystérique de la réalité gasconne relève d’un romantisme henricien totalement palois, légitimiste, folkloriste. Leur haine irrationnelle de Toulouse les empêche également de penser la réforme territoriale correctement.

    Les occitanistes, quant à eux, ont embarqué les pays gascons depuis des décennies dans des impasses stratégiques terrifiantes, et ont fini par créer un monde étrange, mélange de gauchisme et de tiers-mondisme, rétif à toute pensée économique, obsédé par la pureté linguistique et l’unité de la Nation. Bref, des robespierristes de province.

    Il me semble clair qu’entre ces deux extrêmes, sans faire de la modération la qualité première de toute pensée, les solutions proposées par ceux qui se revendiquent de la Gascogne sont généralement plus rationnelles et pragmatiques.

    Mais, à rebours, il faut reconnaître que le béarnisme et l’occitanisme produisent des œuvres.

    Sur le plan scientifique, de bonnes choses sortent encore de l’occitanisme institutionnel (par exemple l’excellent "La Toponymie du Tarn-et-Garonne" de Burgan et Lafon). Les ouvrages d’un Arette-Lendresse restent intéressants, dans l’autre camp, à tout le moins d’un point de vue lexicographique.

    Sur le plan littéraire ou artistique, idem, il y a encore quelques auteurs ou groupes de musique qui produisent des choses de qualité. Le groupe Està de Laruns est excellent. Orionaa aussi. Ils sont béarnistes face à Nadau, occitaniste, dont le dernier album était très bon. "L’encantada" est déjà un classique, repris par les bandas du Sud-Ouest (ouf, on sort de Vino Griego !).

    Ainsi, il convient de faire la publicité de toutes ces productions et de ces mouvements, car en somme, ils gasconnent sans savoir qu’ils font de la Gascogne. Et peut-être qu’un jour, ils y viendront.


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