Au rendez-vous des langues

- Tederic Merger

Aquitaine.
Une partie de l’expo virtuelle concerne évidemment le basque et le gascon (malheureusement caché dans un premier temps sous le terme "occitan", mais si l’on regarde bien les textes ou les vidéos seul existe le "gascon").
Intéressant notamment la mise en avant du gascon dans le patrimoine de Saint-Domingue.
[Biniami]
[]

Voir en ligne : Au rendez-vous des langues

Grans de sau

  • On voit d’ailleurs intervenir un ami bien connu ici ! ;)

  • C’est Bénédicte Fénié qui a réalisé le travail pour la partie oc.
    Elle a fait le choix d’appeler un chat un chat, c’est à dire le gascon gascon.
    Les réactions occitanistes ont été à la hauteur. Mais ceci fut une conversation privée avec elle et je ne peux en dévoiler la teneur.
    Essayez de deviner ce qu’on lui a reproché dans le milieu occitaniste.
    Allez voir le site et vous comprendrez.
    Bénédicte est non seulement sérieuse, mais aussi intellectuellement honnête et courageuse car parler de gascon aujourd’hui est devenu un acte de courage, surtout de la part de quelqu’un qui n’a jamais craché sur l’occitanisme et n’est sûrement pas une anti occitaniste primaire, et encore moins son mari Jean-Jacques.

  • Adixatz a touts !

    Il est certain que de nos jours la"béarnitude" et la "gasconitude" sont bien mal menées tant ces termes linguistiques, historiques et culturels sont remplacés par le terme générique d’occitan.
    On ne laisse au gascon que les bals et les repas et à la béarnaise que la sauce et le carnaval !

    amistats

  • AU RENDEZ-VOUS DES LANGUES
    Toutes mes tentatives de franchissement du mur de protection de l’Occitanie ont été vaines,
    à tous les check-points, refoulement du message suivant :

    >K’y awé un cop, tout le moussuralhe é lou madamutch a l’amassade de l’Education Occitane,
    mé, k’y awé tabé les hades d’ou tuk de Boumbét, é mémes,
    le Ninou de Brassempouy, dap un beyre de Champagne a le man.
    K’ére binude enténe lou parliis et lou cantiis de Cro-Magnon :-)

     Salut Ninou pleine de grâce,
    tu es bénie entre toutes les femmes
    et ta présence est bénie,
    dans le salon des érudits.
    Demain, dès l’aube, à l’heure où bleuit la montagne,
    je partirai joyeux dans le soleil levant,
    J’irai par la forêt, des châteaux en Espagne,
    en laissant les écrits s’envoler dans le vent.
    Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
    attentif aux oiseaux, guettant le moindre bruit,
    seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées.
    à l’affût de ta Voix, le jour comme la nuit.
    Tu resteras toujours, libre et souveraine,
    loin des Académies au scolarisme infâme,
    et moi j’écouterai ta douce voix sereine
    qui fredonne en gascon pour enchanter mon âme :

     Bielhs, mé tenden hardits,
    ke soun biws... l’amne d’ou cos !-

     Vieux, mais quand même aventureux,
    on est vivant, l’âme du corps !


     Je pense à toi quand je m’éveille
    et de loin, je te suis des yeux.
    Je te revoie quand je sommeille
    dans un songe mystérieux.
    Le seul bonheur auquel mon coeur aspire
    c’est d’écouter tes refrains les plus doux
    Voilà, voilà, ce que je veux te dire, écoute...
    Dans la forêt landaise, on entend le coucou,
    du haut de son grand chêne lui répond le hibou :
    coucou Ninou, coucou Ninou, coucou Ninou... coucou !

  • A noter que le numéro Un du nouveau magazine Régions de Jean-Pierre Pernaut, ex présentateur vedette indéracinable de TF1, contient une double page, avec grande carte centrale, sur les langues de France.
    Le gascon y est clairement identifié dans l’ensemble"Occitan Langue d’oc", ce qui n’est pas trop mal. Une position à saluer et encourager.


Un gran de sau ?

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