CA Muretain

- Tederic Merger

"Le territoire du muretain échappe au phénomène de banalisation et d’uniformisation, conséquence habituelle de la péri-urbanisation.
L’environnement du muretain est préservé grâce à un développement économique et démographique qui s’est fondu dans les paysages existants.
Son territoire présente une imbrication d’espaces urbanisés, agricoles et une nature préservée en bord d’Ariège et de Garonne"
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Grans de sau

  • Remarquez combien la CA de Muret correspond aux villages de langue gasconne et s’arrête aux premiers villages languedociens de la rive droite de l’Ariège (en fait, encore 25% de traits gascons vers Vieille Toulouse mais passons).
    Je pense qu’il y a des frontières naturelles avec lesquelles on ne peut pas transiger, et l’Ariège en cet endroit coupe net l’influence de Muret, sa rive droite étant encaissée, l’habitat se développant sur les hauteurs, quand le pays de Muret est un pays de plaine.

  • S’il est vrai que le Muretain "échappe au phénomène de banalisation et d’uniformisation, conséquence habituelle de la péri-urbanisation", on aimerait avoir la recette...

  • Le déni de réalité allié à une solide communication sont un commencement.
    Il n’y a rien de plus désordonné et banalement péri-urbain que la banlieue toulousaine.
    Mention spéciale au site du confluent Garonne-Ariège, complètement massacré.
    Mais c’est vrai qu’en moyenne, la rive gauche me semble moins atteinte que la rive droite, peut-être parce que le saccage de coteaux est toujours plus impressionnant que celui d’une plaine, morne comme il convient de l’être.

  • Ce groupement de communes a pu se constituer en "communauté d’agglomération" (statut envié pour avoir des dotations supplémentaires de l’Etat) parce qu’il comportait une ville de plus de 15000 habitants (Muret) et un total de plus de 50000 habitants.
    Il me semble qu’on est cependant ici dans la métropole toulousaine.
    Le discours officiel "murétain" serait donc de jouer l’autonomie et la différenciation par rapport à Toulouse.
    N’est-ce pas un peu artificiel ?
    La réforme des collectivités locales en cours prévoyait initialement de constituer des métropoles qui pourraient se substituer à ce genre de d’intercommunalité suburbaine.
    Difficile de juger ce qui serait le mieux :
    une communauté de métropole assise sur la réalité géographique parait souhaitable.
    D’un autre côté, cela risque de constituer un monstre, alors qu’une communauté murétaine autonome peut explorer des voies originales de développement autocentré (si on en croit le site)...
    On pourrait imaginer de concilier les deux en permettant l’existence d’une communauté d’agglo membre de la grande métropole...
    Mais alors, il faut sortir la métropole du département*, sinon, ça accroit encore l’empilement administratif d’un niveau.
    Le même genre de question peut se poser pour la "Communauté de Montesquieu" au sud de Bordeaux.

    * C’est d’ailleurs ce que je souhaite... même que je voudrais sortir les métropoles de leur Région...


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