Maisons à façade en pignon sur le Bec d’Ambès

- Tederic Merger

2017 : ligam mort !

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Grans de sau

  • Je ne comprends pas exactement la thèse de la présentation. Qu’est-ce qui permet de dire que ces maisons ont été édifiées pour les colons "gavaches" au XVIIème siècle ?
    Il me semble pareillement que l’article passe à côté de la parenté évidente avec les maisons plus généralement vasconnes du Sud-Ouest français, et plus particulièrement de Gascogne.

    NB : La maison Pousseguère d’Ambarès est très belle.

  • Prenons les lieux-dits autour de Pousseguère : Garrouilla, Batailley, Tarey d’Aillabau, Barraille, Ponchut, Prat de l’Oume, Maransin, ...
    Il n’y a guère que Peychaud (un château) qui laisse entrevoir une occupation gavache.

    Pourtant l’article a toutes les données : il met en évidence le lien entre l’ancienne architecture vernaculaire de Bordeaux (les dites maisons hollandaises) et l’architecture de Bazas.

    A mon avis, il y a deux pistes à creuser :


     l’architecture urbaine gasconne de Bayonne à Bordeaux, en passant par les bastides et autres bourgs organisés médiévaux. J’ai remarqué une forte convergence de style (par exemple entre le Bazadais et les villages d’Orthe).


     l’architecture rurale gasconne : c’est l’évidence "vasconne" sur les vieilles fermes. Je suis surpris de constater parfois à quel point le style peut être dominant dans des "parçans" comme le Comminges non-pyrénéen, le Volvestre voire le Médoc à certains endroits.
    Reste l’énigme angoumoisine : pourquoi ce style s’étend-t-il au Nord des pays gabays ?

    Notons également que les maisons basques sont loin d’être toutes aussi "rocailleuses" que celles de Navarre.
    Je scannerai des photos de maisons du Guipuzcoa que l’on croirait garonnaises du fait de l’usage du bois.

  • Ce n’est peut-être pas une raison satisfaisante, mais il ne faut pas oublier qu’Angoulême est presque une ville occitane.
    L’Angoûmois d’Oil fait comme un coin qui entre dans le flanc ouest du Périgord.
    Les banlieues est d’Angoulême sont de langue d’oc.

  • Effectivement, l’intimité entre l’Angoumoisin et les pays d’oc limousinophones est trop négligée, il n’en reste pas moins qu’en l’espèce, il ne s’agit pas de la propagation d’un trait architectural qui relèverait d’une civilisation d’oc mais d’un seul trait qui semble bien uniquement gascon, et à cet égard, les régions d’oïl de l’Angoumois et du Périgord (vers la Roche-Chalais) se distinguent bien des régions limousinophones sur ce trait architectural, à savoir qu’en Angoumois d’oïl et régions adjacentes, la maison avec façade sous pignon n’est pas rare, alors que les régions limousinophones sont acquises à une architecture plus française et classique.

  • Intéressante exposition sur l’Estuaire(de la Gironde,bien sûr) aux Archives départementales ,73 cours Balguerie à Bordeaux jusqu’au 12 mars.De quoi passionner ceux qui aiment les deux rives :Médoc ,Bourgeais,Blayais,Vitrezay.

    A noter que sur sa carte de 1759 l’ingénieur Desmarais écrivait Embesse et non Ambès.
    D’où le questionnement étymologique :
    Ambès < ambes (gasc:duas causas amassa c a d Garonne et Dordogne ou < envers (gasc:los dus costats d’ua causa) ? Ou encore,peut-être plus vraisemblable <ambesus , pp latin du verbe ambedo :ronger autour ,se référant à l’érosion marine ...
    En tous cas, s’il s’agit bien originellement d’Embesse,je reste...sec !


Un gran de sau ?

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