Carte de Vasconie dessinée chez Google

- Tederic Merger

Selon les limites de Krutwig.
Attention, la carte ci-dessus n’est pas ou n’est plus un modèle réduit de la carte réelle, celle qui est en lien chez Google derrière le clic ; cette dernière inclut le Val d’Aran et d’autres parçans pyrénéens qui ne sont pas dans la première...
[]

Voir en ligne : Carte de Vasconie dessinée chez Google

Grans de sau

  • Perque es despartaments 33 e 09 son integraument incluidi en "Vasconha" (Vasconia o Vasconha d’alhurs ? e quina prononciacion ? /vas’ku ñœ/ /bas’ku njœ/, /bas ku’ni œ/ ecca. ?

    NB : /œ/ botat en plaça de -a- en posicion finau atona prononciat de 3 o 4 faiçons diferentes.

  • Krutwig, petit joueur ! C’est quoi ces frontières en Lot-et-Garonne ? Nous ne laisserons jamais Lévignac/Albiñaga, Caubon-Saint-Sauveur/Galbo-Donaxalbator et Mauvezin-sur-Gupie/Malbezi-Gupia aux impérialistes guyennais !

    Et quelle est cette compromission avec la Catalogne fasciste ? Aran est vasconne ! Aran, pays de Comminges ! Aran Gonbenikako Herria ! ;)

  • En réponse à Txatti : pour avoir lu l’ouvrage de Krutwig, il est clair qu’il n’a intégré la "Vasconie aquitaine" que dans un souci d’anti-conformisme un peu puéril, sans vraiment se soucier de l’exactitude du fait gascon.
    Maintenant, en Gironde, il n’y a vraiment que l’extrême Nord du Pays Gabay (le Vitrezais) qui n’a jamais été gascon, et Sainte-Foy-la-Grande (qui est agenaise).
    Pour l’Ariège, le Pays de Foix est considéré comme une dépendance de la Navarre. Il est vrai que sur certains points, le Pays de Foix est partie prenante d’une culture pyrénéenne au fort substrat pré-indo-européen (la toponyme aquitaine du Pays de Foix est réelle) mais dans ce cas précis, la Cerdagne, le Pallars, la Ribagorza font partie de ce même ensemble.

    Tout cela relève de la science-fiction de toute manière.

  • N’en soi pas tan segur qu’açò, figura’t !
    Non digui qu’i cresi mes bon qu’aurèi plan volut e de mes que va dab era concepcion deth "mon país", de Bascoat (Lapurdi e Nafarroa)) dinc ara Gasconha (Comenge).
    Estossi cajut dessús ar adge pec (de 16 a 20 anhs) aqueres mapes que m’aurèn tocat mes encara e nac diu vivant non sap que ...

  • Cau tanben clicar sus era mapa enta anar sus google e vèir ua vista mes grana der environament geografic vascon, qu’ei beròi.

  • De toute façon, avant de rêver à ce papillon vascon comme l’appelle Joan Peiroton sur son blog, il faudrait que l’idée gasconne fasse son chemin.
    Or, il est très clair que celle-ci est très mal en point dans l’occitanisme, seul mouvement visible.
    Il suffit de se promener sur le net pour se rendre compte que de nombreux jeunes locuteurs de gascon n’ont pas dans l’idée que le gascon soit autre chose que le contact avec l’Occitanie.

    Deux profils types :
    d’abord l’occitaniste du Béarn élevé dans le discours béarnissisme d’Orthez qui s’il admet à la marge parler gascon, ne conçoit pas que la Gascogne puisse exister.
    C’est irrécupérable à mon avis parce que c’est pathologique.
    Et ensuite, une nouvelle génération de Gascons de l’Est, pour qui Midi-Pyrénées est au fond la région vécue.

    Je constate avec dépit la fracture entre les pays gascons de l’Aquitaine administrative et ceux de Midi-Pyrénées.
    On n’a jamais été aussi loin de l’idéal pan-gascon de l’entre-deux-guerres.

    Cette discussion sur ce forum occitan me semble intéressante pour se faire une idée des conceptions territoriales des jeunes pousses occitanes :

    occitania.forumactif.com

  • E enta inscrive’s sus aqueste forum qu’i a sonque ua arrègla a seguir e a arrespettar en lengadocian, francés, anglés e castilhan :
    "Aqui, avetz una sola reula a seguir e respectar.

    Reconeisse l’egalitat entre los Òmes, los sexes, las originas, las religions, las culturas.
    Reconeisse l’existencia de la lenga occitana (dins totas sas variantas dialectalas) e de sa cultura.
    Reconeisse l’existencia d’un pòple occitan.

    Je reconnais l’égalité entre les Hommes, les sexes, les origines, les religions, les cultures.
    Je reconnais l’existence de la langue occitane (dans toutes ses variantes dialectales) et de sa culture.
    Je reconnais l’existence d’un peuple occitan."

    Puix :

    "Se ses d’acòrd, picatz sus "J’accepte" aqui dejos.

    J’accepte le règlement

    Je n’accepte pas le règlement"

    E donques, coma ei escriut sonquement en francés de París, m’en vau clicar sus "Je n’accepte pas le règlement" pour une seule et bonne raison : le gascon, MA langue, n’est PAS une variante DIALECTALE de quelque autre langue que ce soit !
    Enfin, il n’existe PAS de "peuple occitan", pourquoi veulent-ils me faire reconnaître l’inverse ????

    PS : on passera sur toutes les fautes de graphie dans ce court texte, lui qui devrait montrer l’exemple au premier chef.

  • Bondiu !
    E jo qui me soi inscrit viste hèit, en legir sonque la condicion sus l’egalitat, shens anar au cap de las condicions...
    Ne reconeishi pas l’existéncia d’un pòble occitan, ni gascon, d’alhors...
    Aquò rai, qu’us ei podut deishar un granòt de sau...

    Mais c’est curieux de leur part de verrouiller ainsi la discussion en mettant comme présupposé ce qui devrait être une partie du débat.

    Comme si Gasconha.com exigeait la reconnaissance du peuple gascon pour avoir le droit de déposer un gran de sau...

  • Ah, je n’avais jamais lu attentivement. Mon exclusion du forum il y a un an et demi était donc juridiquement justifiée. :)

  • Je lisais la suite de la discussion sur le forum en lien et je me demandais, éberlué : depuis quand le Béarn est-il ressenti comme cet abcès irréductible, complètement étranger au monde gascon ?
    De lire que le Bas-Armagnac et le Béarn ne partageraient rien, je trouve cela assez stupéfiant...
    Je crois que l’occitanisme béarnais a fait plus de mal que je ne le croyais, car que certains Béarnais nient l’existence de la Gascogne, c’est assez répandu, mais que les autres Gascons ne veulent plus rien avoir à faire avec le Béarn, je trouve cela ridicule.

  • Qu’es arrident ! Que dirén coishes que son a se maginar causas, estujats deus parents hen son cabanòt.
    "E quau hitas hiquaram quan singuim mestes d’Occitania ?"
    "E que poderén diser que los armanhaqués son maus dab los biarnés ?" "Quiò bona idea !" "Brembatz ves ço que’ns an hèit 356 ans a !" "Com pòts diser aquò ?!" "Fachiste !!" "Blablabla" Etc...
    E pendant aqueth temps, le lenga qu’es a morir...

  • Si la langue meurt, c’est quand même en partie parce que les habitants de l’"Occitanie" ne retrouvent pas dans le découpage administratif français la traduction de leur identité profonde (à l’exception des Provençaux et des Limousins).
    Je pense que ce débat est primordial.
    A moins de se recentrer sur des visions départementalistes : ce ne me semble pas être là le sens de la refonte institutionnelle.
    Bref, ce débat est primordial et je ne comprends pas que certains occitanistes ne comprennent pas que retrouver une utilité sociale à la langue, c’est l’articuler à des phénomènes sociaux dont l’appartenance à une région.


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