Les racines de Françoise Laborde

- Tederic Merger

[La Rép.] Vous êtes présente à Pau. Quels sont vos liens avec le Sud-Ouest ?

[F. L.] Ce sont mes racines. Mon père vouait une admiration sans borne à Henri IV et il lui arrivait de hisser le drapeau occitan sur le toit de la maison ! Toute ma famille vient de Saint-Mont, petit village du Gers. Quand j’ai commencé à vivre à Paris, j’ai pensé : « Quelle chance d’être du Sud-Ouest ! ». J’y séjourne très souvent.

Mon commentaire :
Ente Enric IV, l’Occitanio, lou Gers, lou Sud-Ouest, quino salado - shens Gascougno !
Énter Enric IV, l’Occitania, lo Gèrs, lo Sud-Oest, quina salada - shens Gasconha !

Voir en ligne : l’article de "La République des Pyrénées"

Grans de sau

  • Il y a eu probable réécriture des propos de Françoise Laborde. Je vois assez la journaliste aller demander conseil auprès de l’expert ès questions régionales de La République pour savoir comment tourner sa phrase sur "cette histoire de drapeau". Il me semble improbable que le père de Françoise Laborde ait pu hisser le drapeau occitan, d’autant plus qu’elle même s’est toujours dite "gasconne" et jamais occitane, ce qui aurait été le cas si elle était issue d’une famille conscientisée très précocement à la bonne parole occitane.

    Au demeurant, Françoise Laborde n’a de liens avec Pau que via l’espace gascon, or justement, dans sa réponse telle que rédigée, on ne comprend pas ce qu’Henri IV vient faire chez cette bordelaise d’ascendance paternelle de Saint-Mont (du côté de sa mère, des immigrés espagnols sur Bordeaux).

  • https://www.ladepeche.fr/2020/09/02/pour-le-journaliste-de-lci-eric-brunet-le-gers-est-une-passion-9045819.php

    Éric Brunet ... ... Celui dont les parents sont de Condom et de Gondrin, dans le Gers, revient sur son actualité et son attachement au département.

    Racontez-nous vos origines gersoises…

    Je suis 100 % Gersois  ! Mon père et mes grands-parents sont de Condom, ma mère de Gondrin. Ils ont fait partie de la première génération à avoir émigré. L’année où je suis né, il n’y avait pas de travail dans le Sud-Ouest. Mon père était fils d’ouvrier et il est entré à EDF. Il est parti à la centrale de Chinon, en Indre-et-Loire. Je suis donc né à Chinon mais c’est un accident de l’histoire ! J’ai passé toutes mes vacances de jeunesse à Lauraët, chez mes oncles et mes tantes paysans. Ils y sont toujours. À 25-30 ans, je me suis retrouvé à Paris, avec un syndrome inconscient d’usurpateur. Dans ce milieu des médias, tous mes confrères étaient nés à Paris. J’ai un peu mis un mouchoir sur le Sud-Ouest et commencé à partir en vacances ailleurs. Des années plus tard, des copains m’ont rappelé à quel point cette région est fabuleuse. Je suis de nouveau tombé amoureux ! Je viens d’y acheter une maison. J’aurais rêvé d’y passer le confinement, mais il y a beaucoup de travaux à faire et il n’y a pas encore le chauffage.

    Dans une interview, vous vous revendiquez «  provincial  ». Qu’est-ce que votre côté gersois apporte à vos émissions ?

    Je l’ai dit de façon ironique, mais je l’assume. Il y a une dimension presque méprisante à ce terme. J’ai toujours été presque heurté par son utilisation. Cela ne veut rien dire. La province, c’est le fin fond de la Creuse, c’est Marseille, c’est Nantes… C’est un terme absurde. Quand j’étais gamin et que je regardais le 20 heures, un temps infernal était consacré Paris, dans un incroyable entre-soi, avec une forme de parisianisme mondain. On y parlait du métro, du périph’, du boulevard Montparnasse avec l’impression que tout le monde connaît. Quand je prépare une émission, je pense justement toujours aux personnes de ma famille. Je fais en sorte que les sujets que je traite concernent tout le monde. Quand on fait un sujet sur la grève de la RATP trois jours de suite, c’est presque indécent.

    Qu’aimez-vous dans le Gers  ?

    Le Gers est une passion ! Contrairement à d’autres départements aussi beaux, voire plus, le Gers est vivant. Chaque hectare de campagne est cultivé, on y voit des paysans, des silos, des hangars, des tracteurs… J’aime aussi tous ces villages d’une beauté subjuguante. De Lavardens à Marsolan, de Montréal à Saint-Clar, les paysages sont déconcertants de beauté. Les Gascons sont aussi foncièrement bons. Ils ont une espèce de bonhomie, une gentillesse qui les rend attachants. Des gens peu jaloux, tolérants, ouverts et sympas. C’est ici que je me ressource.

  • https://www.ladepeche.fr/2020/09/02/pour-le-journaliste-de-lci-eric-brunet-le-gers-est-une-passion-9045819.php

    Vous étiez également à la tête d’une émission sur le patrimoine. Y a-t-il des lieux que vous appréciez particulièrement dans le Gers  ?

    Cet été, j’ai invité des copains. Je leur ai fait découvrir l’abbaye de Flaran, Larressingle, La Romieu, Terraube… Nous sommes allés flâner sur les marchés qui font le charme du Gers. J’ai failli assister à une course landaise à Eauze mais dans le contexte Covid, je n’ai pas voulu tenter le diable dans les arènes. Le Gers est un département rural avec de petits trésors cachés qui se méritent. Une fois rentrés, mes amis m’ont dit qu’ils avaient été soufflés.

    L’article parle plus du département Gers que du Pays gascon mais montre un retour aux racines régionales...

    J-Cristian


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