Académie gascoune de Bayonne jmcasa

Blason de l’Académie gascoune de Bayonne
jmcasa

Blason de l’Académie gascoune de Bayonne.

[Attention, Aci Gasconha n’est pas l’Académie gascoune de Bayonne, nous explique plus bas Tederic Cahuzac.]

Grans de sau

  • Anem... vam criticar un chic, dens l’idea de prepausar miélher, segur !
    Je ne suis en principe pas opposé à l’idée de situer la Gascogne dans l’ensemble occitan, donc à la présence de la croix occitane.
    Mais ici, pour une académie gasconne, dont le but premier n’est sans doute pas d’insister sur l’appartenance de la Gascogne à l’ensemble d’oc (ou si ?), c’est quand même la Gascogne qui devrait primer.
    Question de dosage, peut-être...
    Mais ce qui manque cruellement, à mon avis, c’est... Bayonne !
    A l’heure où Bayonne est généralement considérée comme une ville basque, l’illustration de l’Académie gasconne de Bayonne devrait montrer que Bayonne est aussi, et fortement, gasconne.
    Donc, plutôt qu’encadrer la Gascogne dans l’Occitanie, il faudrait encadrer graphiquement Bayonne dans la Gascogne.
    Ensuite, je suis hostile à l’escuarterat (l’écartelé !) pour représenter la Gascogne, pour plusieurs raisons, dont l’une est qu’il ne couvre même pas le Béarn, ni le Bordelais, par exemple !
    Je préconise donc le trencat (triangle rouge sur blanc).
    Resterait alors à placer en bas à gauche, donc à l’emplacement géographique de Bayonne dans le triangle gascon, un graphisme qui représente Bayonne.

  • Je pense qu’on a fait le tour sur ce site des principales idées pour représenter la Gascogne. Le choix est assez riche.
    Mais ici, en effet, rien de bien significatif ni adapté...

    La croix de Toulouse ne peut représenter l’ensemble d’oc. De nos jours son usage a pour effet de gommer la Gascogne.

  • Ajusti qu’aquera crotz de Tolosa hort agradiva solide qu’es ua monstruositat geograficament istoricamemt a Baiona.
    Compreni pas ua tau causida.
    Error, innocencia, flaquer, oportunisme ? T’ac sei ?
    Sui d’acord dab las toas proposicions.

  • Il est clair que ceux qui ont élaboré ce blason ne connaissent rien aux codes de l’héraldique ni même aux symboles comme tu le soulignes Tédéric.

    Personnellement j’y aurai vu une logique d’y inclure un symbole Basque et gascon plutôt que la croix occitane car Bayonne a les deux identités.
    Mais c’est comme tout, réaliser un blason ou un logo surtout pour une "académie", c’est un métier et en aucun cas c’est anodin… Si la croix languedocienne est là, il y a certainement une bonne raison !...

  • ...bonne raison ou bon personnage.
    En fait ils sont bien connus ces"mediatico-occitanista".
    Ils sévissent un peu partout pour rester les petits notables du canton.br>
    On peut voir la même chose a Soustons, une nuée de croix toulousaine. C’est fou cette histoire. Et quand on fait la remarque de cette incongruité : "Ah, ce n’est pas moi !" Sous entendu : c’est les autres !
    Il faut dénoncer ce matracage indécent et les sbires qui le portent. La Gascogne n’a pas "d idéologie". Elle toujours menée par ses notables, petits et grands, ceux qui "savent".
    Et le clientelisme "oblige" las plupart des gens. La liberté de pensée et d’expression est un luxe.

    Réponse de Gasconha.com :
    As perdut los accents, Pèir, mès urosament qu’us torni hicar !
    [Tederic M.]

  • La croix occitane n’est là que parce que les Gascons de Bayonne sont sous l’influence directe des occitanistes béarnais qui sont parvenus à populariser ce symbole dans les années 70.
    On ne voit nulle part ailleurs qu’en Béarn autant de croix occitanes au cul des bagnoles ... alors qu’à Toulouse ou Bordeaux on voit la croix basque !

  • Il est très facile de concevoir un emblème bayonnais qui reflète l’unité citadine et les deux héritages gascon et basque.
    Les armes de Bayonne s’y prêtent parfaitement puisqu’elles portent en symétrie deux lions d’or et deux chênes de part et d’autre d’une tour d’or. La mer est figurée en pointe.

    Par exemple : une tour d’or flanquée d’un lauburu d’argent à gauche et une croix gasconne d’or (voir ce site) à droite. Même pas besoin de changer le fond rouge !

    On peut chercher plus original : placer la tour et les chênes sur le "Saint-André" blanc et rouge, symétrie parfaite, ou la tour dans le rouge du "Trencat" et le chêne dans le blanc.
    Ou bien les armes de la ville sur la croix gasconne, au centre des flammes rayonnantes (importante idée du foyer qui rappelle l’etxe et la casa de famille avec lo larer).
    On peut aussi faire appel au patrimoine de la ville, évoquer graphiquement la pêche, le commerce, etc. Quand on aime, on trouve.

    Le propre d’un emblème, c’est qu’il peut se passer de l’écrit, il parle par lui-même (logographe, blason, signalétique automobile...) : lauburu = Basques : rouge et blanc = Gascons. Croix rayonnante, Sent-Andrèu, Trencat = Gascogne (mais là, défaut de propagande, hélas, ou bien refus de savoir ?). Enfin, HDP !, ça doit parler.

    Que DIT l’emblème adopté ? Il dit : Languedoc et Occitanie, et Petite Gascogne (= Petita Gasconha, Généralité d’Auch), pour ceux qui connaissent un peu.
    Explicitement : la Gascogne comme lieu géographique et l’Occitanie comme langue et comme culture (comme peuple ?).
    Il ne dit pas société locale bayonnaise et gasconne.

    Rien à ajouter aux commentaires. GSG m’appelle ta bever un cop. Qué m’escapi.

    Réponse de Gasconha.com :
    Santat ! E que’t passa peu bon horat !-)
    [Tederic M.]

  • L’académie pourrait très bien élaborer un beau logo sans faire dans le blason, que pour ma part, je conserverais pour les seules municipalités.

    J’aime beaucoup les blasons, je les trouve souvent beaux, ils devraient être plus présents dans la communication des collectivités territoriales, mais une association peut s’affranchir de tout ça.

  • Oui, d’autant que les principes du blason sont ceux de la lisibilité graphique, avec l’économie des formes et des couleurs.
    On peut se passer de l’écu et utiliser tous autres supports, dans l’esprit qu’on veut illustrer. L’art graphique offre une infinité de moyens d’expression.
    Le répertoire gascon existe, il est suffisamment varié pour que chacun y trouve son compte. Il faudrait, il faut, l’utiliser et le faire connaître.
    À partir de quelques motifs simples, on peut aller loin.

    N.-B. : Je repense aux créations de Boyvil présentées sur ce site. Que devient-il ?

    Réponse de Gasconha.com :
    La rubrique "Baneras" attend vos créations sous forme de fichiers image à adresser à "bibi" (tederic@gascona.com, ou tederic.merger@gmail.com pour les gros fichiers)...

  • Boyvil, qui a déjà beaucoup travaillé sur des propositions de graphismes pour la Gascogne, répond à l’appel que j’ai lancé :

    Proposition de Blason pour l’Académie gascoune de Bayonne
    [Boyvil]



    Dans le même esprit, il nous soumet une proposition de blason gascon :

    Proposition de Blason gascon
    Boyvil



    Cliquez sur les images pour avoir une meilleure définition, qui met en évidence la finesse de leur travail.

    Les articles de Boyvil déjà parus :

    4 banèras


    Banèras pour la Gascogne

  • Bravo Boyvil, je reconnais ton graphisme.
    Le drapeau gascon au Sautoir est bien combiné à la croix, cette croix que j’appellerais volontiers "Crotz deu larèr" à cause de ses flammes rayonnantes, le larèr (lou larè) étant le centre de la maison, aussi importante pour nous que l’etxe pour les Basques.
    Le foyer, le laraire des anciens autour duquel s’assemblent et se continuent les générations...

  • Très bon, et peut figurer ailleurs que sur blasons.
    Mais croix de Saint-André blanche sur rouge : pas de bleu. Bleu contre rouge à éviter quand c’est possible..

  • Je me demande s’il n’y a pas confusion entre l’Académie gascoune, fondée par Pierre Rectoran au moins dans l’Entre Deux Guerres et Aci Gasconha, association bayonnaise, défendant et promouvant le gascon au sein de la mouvance occitaniste (d’où la Croix de Saint-gilles au fond de son blason).
    A moins que j’ai râté un train, elles n’ont pas fusionné, si ?

    Quant aux dessins de Boyvil, toujours très créatif, on ne peut que l’encourager à continuer ses créations : je gage que l’une d’entre elles plaira à la majorité des membres d’Aci Gasconnha, un peu silencieux sur ce site alors que c’est d’eux qu’il est question !

  • Les Gascons de Bayonne sont à la fois anti basques et sous influence occitaniste, justement par anti basquisme. Ce blason est la crucifixion de la Gascogne sur une croix étrangère. Il faut rappeler que seule une infime partie orientale de l’aire gasconne fut du comté de Toulouse. Cette croix n’a rien à faire en Gascogne et encore moins à Bayonne.

  • El gascón está a punto de desaparecer, pero existe en Euskal Herria

    https://www.youtube.com/watch?v=TirK24gEvqk

    A travers la vidéo, j’ai l’impression que les relations entre basques et gascons sont plutôt cordiales en Eskual Herri. ?
    Il est vrai que le gascon disparait et ne fait pas concurrence au basque...
    Il me semble que G Saint Gaudens a mis ce lien dans cette conversation mais impossible de se connecter
    http://www.gasconha.com/spip.php?article2183#forum72984

    TM :Anem... vam criticar un chic
    La prononciation que je connais de un chic est celle d’un t mouillé. Comment représenter ce son dans la graphie gasconne ?

    Sinon, je suis d’accord avec l’intervenant précédent sans nom sur l’incongruité de cette grosse croix occitane !

    • Moi aussi, je connais - il me semble que ça a été d’abord par ma mère - le "un chic" avec le t mouillé.
      La graphie alibertine, si j’ai bien compris, englobe par la même graphie ch le son tch et le son "ty".
      Elle n’accepte le th pour le t mouillé qu’en fin de mot (ex : castèth), je ne sais pas bien pourquoi.
      J’ai parfois utilisé le "th" à l’intérieur d’un mot (ex : thepic, un thic) mais c’était une initiative personnelle...

      Il me semble que le basque, du côté français, connait aussi le t mouillé et l’écrit tt (ex : pottok, ttipi). Je me demande si en graphie du basque unifié, le tx n’englobe pas le tch et le ty, comme le ch en graphie alibertine.

  • Sur tj, ti, etc. Voir la thèse de Jean Lafitte où cette question est développée.

  • Cas typique, celui des graisserons appelés thithiouns dans la grande Lande et chichouns, je crois en Béarn, la graphie alibertine étant en tous les cas "chi(n)chons" ; c’est un des cas où je trouve l’alibertine un peu réductrice pour la première prononciation mais je n’ai pas la solution !

  • Chez moi aussi les graisserons c’étaient les chichons avec le son du t mouillé

    Donc je suis partisan d’adopter le double tt du basque pour ce son particulier du gascon !

    Au passage je signale ce document sur l’étymologie de la maison de Mitterrand à Soustons et les considérations sur le "son" du tch de Latche. (Je ne l’ai pas lu en intégralité)

    http://www.soustons-noms-lieux.fr/wp-content/uploads/60%20autres%20notes%20et%20publications/latche-borda-110608-v3-copie.pdf

  • Je pense que la solution de la graphie normalisée est la bonne... Autrement selon l’origine de la personne, on aura "tchitchon", "chichon" "tyityon", etc...
    La prononciation de "chic", c’est la même chose. C’est sûr que quand on lit Arnaudin, on n’imagine pas qu’au fin fond de l’Ariège, le mot revient, mais sans le "tch" ou le "ty", juste "chic" comme en français dans "chic type"...

  • Que bromberí totun atau que lo "tt" basco n’es pas sonqu’un "torn" grafic entà notar un son dont se pòt escríver a malaisa dab les grafias franchimandas o castelhanas... Qu’es exactament çò qu’es lo "ch" de le grafia normalisada, un "torn" grafic,...

    E mè, preferar escríver "ttitton" a "chichon" ne vòu pas díser arré percè qu’es ignorar le diversitat de tractament de’queth son en gascon en notantz un localisme com estantz le nòrma.

    Au mens que vulhin escríver en ua grafia felibrejanta on se puirem permèter aqueth òrde de fantasias.

  • Je me doute bien que l’on ne va pas modifier la graphie du gascon uniquement pour représenter un son...

  • Adishatz a totas e a tots,

    Atencion ! le logo dont vous parlez depuis le départ est celui de l’association Aci Gasconha (basée à Anglet) et pas celui de l’Académie gasconne de Bayonne (créée le 7 mai 1926 sous ce nom : Academie gascoune de Bayoune, renommée Académie gasconne de Bayonne-Adour lors de la modification de ses statuts le 4 octobre 2016, voir ici : https://www.academiagascona.fr/statuts/). Voici son logo officiel, qui est celui de la Ville de Bayonne : " De gueules à la tour crénelée d’or, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, posée sur une mer au naturel, ondée d’or et de sable, la tour supportée par deux lions affrontés d’or et brochant sur le fût de deux chênes au naturel englantés d’or et surmontée d’une fleur de lis d’or." Il figure sur les revues de l’Académie, dont vous trouverez la page de garde ici : https://www.academiagascona.fr/


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