Proposition de panèu L.E.N.G.O.N pour Andoins Tederic.M

Proposition de panèu L.E.N.G.O.N pour Andoins
Le blason d’Andoins qui figure en bas à droite de la banèra vient du site armorialdefrance.fr que je remercie.
Tederic M. + Armorial de France


Le blason d’Andoins qui figure en bas à droite de la banèra vient du site armorialdefrance.fr que je remercie.

Grans de sau

  • En gascon du Béarn, mais aussi ailleurs, un n palatisé plus s se prononce "sh". Andouch donc.

  • J’ai donc remplacé "Andougns" par "Andoush".
    Je n’ai pas mis "Andouch" parce que je suis gêné par le "ch" qui introduit un "c" qui n’a rien d’étymologique.
    Certes, la graphie franco-phonétique n’a pas à être étymologique, ce n’est pas son but, mais comme le "sh", sous l’effet de l’anglais, est maintenant aussi lisible que le "ch", on peut le tenter.
    De même, pour les noms qui ont gardé le "x" médiéval à valeur "sh", je propose que le franco-phonétique note "sh" (exemple : Seish pour Seix).
    Mais ça se discute, on peut aussi une imaginer une graphie triple Seix - Seish (alibertine) - Seich ou Sèch (franco-phonétique). Mais peut-être qu’on pourrait dans ce cas se contenter d’une digraphie Seix - Seish qui suffit à indiquer la prononciation du "x".

  • Cela étant, un village qui a laissé construire autour de l’église un lotissement d’une dizaine de maisons provençales, ne mérite pas d’arborer un tel panneau, car ce serait mentir sur sa vigueur identitaire.

  • "sh" est en effet très lisible du fait de l’anglais, ou même encore, de manière assez amusante, via la transcription de termes japonais en caractères latins.
    "ch" aura tendance à être prononcé à l’espagnole.
    Quant à "x", c’est véritablement une graphie "nationale" mais qui la prononcerait bien ?

  • 1) Des panneaux trigraphes pour des noms très brefs et somme toute graphiquement voisins déconcerteront beaucoup plus les usagers, locaux, visiteurs, et autres, qu’un simple ’bilingue’ avec ou sans x.
    Je crois qu’une suite ’Seix-Seish-Sèch’ est impraticable et lasserait tout monde (même les initiés...).

    2) Seul ’Andoins’ sera lu correctement du premier coup, à la française /ãd’wê/. Toute autre lecture demandera un effort et un minimum de connaissances.

    Le problème est dans l’enseignement (pas nécessairement scolaire) des graphies.

    4) Le x étant parfaitement équivalent du sh. Pourquoi ne pas l’utiliser en son lieu et place ? Après tout, le sud-occitan l’a même conservé à ’Foix’ (où aucun panneau supposé bilingue n’est nécessaire).

  • Cela dit, cette remarque sur le risque de trigraphisme ne remet pas en cause l’idée des "panneaux Lengon". Seulement, il y a des cas limites et des dergés d’urgence ’échelle ’Euso’).

  • 1) Ils déconcerteront ou stimuleront la curiosité, c’est selon la psychologie de chacun. En fait, cela met en avant la nécessité d’une police de caractères typée "gasconne".

    2) /ãd’wê/ étant cependant incorrect ... les autochtones prononcent le s.

    4) Mais qui connait la valeur du x dans Foix ? D’ailleurs, dans Foix, c’est -ix plus précisément, la version gasconne de Foix devrait être Fox (d’où Foch comme nom de famille, et non Foych).

  • Oui Vincent, il faudrait une police de caractères gasconne.
    Une objection, qu’on ne manquera pas de faire, est le refus du ’folklorisme graphique’ (touristique, etc., mais ce n’est pas l’essentiel).
    Et puis, les panneaux en onciale gaélique n’ont pas sauvé la langue irlandaise.
    À quoi on peut répondre que tout marqueur d’identité est bon à prendre, et que le statut des caractères basques, par exemple, dépend du talent des utilisateurs et de la place qu’on leur réserve.

    On sait l’importance de la "néo-basque" (dont les larges empattements ne sont pas spécialement indigènes !).
    Son succès doit beaucoup, sinon tout, à l’abnégation de M. Colas, qui a passé une bonne partie de sa vie, dans l’indifférence générale, à dessiner les vieilles pierres et tout ce qui allait disparaître, à relever les inscriptions, à noter les ligatures des lettres suivant les différentes vallées, etc.
    L’édition de son recueil l’a ruiné, et "le Colas" est devenu une rareté. Pourtant c’est la source majeure du renouveau typographique basque.

    Que faire pour le gascon ?
    a)Adopter des caractères qui sont maintenant tenus pour spécifiquement basques ? Ce serait un appel à la "vasconnité" ( mais peut-on choisir les caractères sans paraître endosser la nationalité ?) ;
    b) les refuser pour ne pas faire de succursalisme ?
    c) les adapter, mais selon quels principes ?

    Ici encore, une recherche s’impose : avant le XVIe s. manuscrits, imprimés, inscriptions sur pierre, et pour les deux derniers siècles l’affichage (années 1930), les réclames, tout ce qui fait signe.
    Il y a des évolutions spontanées contre lesquelles il est vain de jouer les puristes en l’absence d’institutions officielles. Ainsi de la mode basque qui prend ici et là en pays gascons.

    Pour ma part, je pense que des caractères proches du modèle réputé basque ne seraient pas déplacés.
    Serait-ce alors un coup d’audace ? Ce n’est pas interdit...

  • De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace !

  • Disons, de la pointe ou du nhac...
    Creusons l’idée (façon Gaïffer)...

  • Il semble que le dessin du blason ait été pris sur mon site armorialdefrance.fr (ex blason-des-villes.e-monsite.com).
    Je ne me souviens pas d’avoir reçu une demande pour utiliser mon dessin....
    Cordialement

    Réponse de Gasconha.com :
    Merci Daniel pour votre aimable autorisation (donnée à la suite de ce gran de sau)..


Un gran de sau ?

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