Aci Gasconha ! Benji

Aci Gasconha !
J’en imprime deux par page et en mettrai un peu partout (fac, centre ville).
Ceux qui le veulent suivez le mouvement !
Benji


J’en imprime deux par page et en mettrai un peu partout (fac, centre ville).
Ceux qui le veulent suivez le mouvement !

Grans de sau

  • Pour le grand public, l’étiquette "Occitanie" n’est guère concurrente de "Gascogne".
    C’est plutôt l’appellation Sud-Ouest, et, tapie derrière, notre "chère" France jacobine, qui "tuent" la Gascogne.

    Les régions Midi-Pyrénées et Aquitaine peuvent aussi participer au meurtre, parce que chacune promeut sa propre identité, et que la Gascogne, qui se rit des frontières arbitraires* entre les deux régions administratives, risque de les gêner.

    *dessinées par un agglomérat de frontières départementales elles-mêmes contestables

  • Aquò que m’agrada hòrt.
    E mei, que crei un vesin de Mamisan qu’ac a hèit.
    Benji, s’ac vòles, que’ns pòdem encontrar entà parlar de tot aquò.

  • Oc beh ! Quant te vos !

    Réponse de Gasconha.com :
    On dit "quan vòs"...

  • Que caleré quitament díser "Quand volhis/vulhis".
    Mes tot aquò n’es pas hòrt grèu e que serèi hòrt content de conéixer lo Benji.
    E demòras au borg o a la plaja ? Jo que soi au borg de Biscarròsse. Que’m pòdes escríver dret suu mon mail qui Tederic e’t pòt bilhèu balhar, aquò se’s pòt.

    Dinc a bèth-lèu

    Réponse de Gasconha.com :
    Ah òc, vertat, que’s bota lo subjonctiu a la plaça de l’indicatiu après "quan + temps futur" (com en castelhan).

    Qu’acabi de balhar a Ben l’adreça de Halip.
    Tederic


  • Ben dis donc !
    ça chipote !
    Le chanteur de Nadau dit :
    "Si un américain me demande d’où je suis, je dis que je suis européen.
    Si un allemand me demande d’où je suis, je suis de France, si un normand me demande d’où je suis, je suis occitan, si un niçois me demande d’où je suis, je suis gascon et si un landais me demande, je suis béarnais."

    Il s’agit donc bien de savoir si on a une identité juste pour soi, ou pour se présenter au monde. Et du coup à qui ?
    Alors le drapeau de gascogne, il est important qu’il y ait la croix de Saint-André pour nous et les autres pays occitans, mais qu’il y ait aussi la croix occitane pour tous les autres habitants de la France, qui sauront ainsi plus facilement nous situer ?

    J’ose espérer qu’on n’est pas dans la recherche de totems identitaires tribaux, et bien dans un élément de diffusion et de valorisation de l’identité gasconne.
    Adishats à tots !

  • Oh ! Acò qu’ei hèra beròi ! Que m’agrada !
    Ne soi pas solet a refusar l’occitanisma en Gasconha !
    Qu’aimarèi hentrar en contacte dab vos...
    Se voletz la mia adreça Hotmail :
    ebpolover @ hotmail.fr

  • Ça alors, ça me fait mal que Miquèu Maffrand dise aux Landais qu’il est Béarnais, puisque natif de la vallée de Luchon où se trouve une grande partie de sa famille...

  • Joan de Nadau, le personnage, est béarnais.
    Mais dans ses interviews, Michel Maffrand rappelle toujours ses origines commingeoises.

  • Smet est belge et Johnny français ? ou l’inverse ?

  • Il est ridicule de dire que la Gascogne n’est pas occitane, elle ne vivra que dans le rassemblement avec ses frères, et nous somme tous frères nous autres occitans, lisez les textes anciens et vous verrez que nous sommes pas si différent que voudrais nous faire penser les français trop contents de notre division.

  • Pour ma part, je n’avais pas de réticence à voir la Gascogne comme un membre de la grande famille occitane.
    Mais la stratégie des occitanistes les plus en vue d’effacer le gascon et de réduire la Gascogne, pour, pensent-ils, sauver "la langue occitane" et faire une Occitanie plus forte, crée un mouvement de rejet de l’Occitanie de la part des gascons patriotes, dont je suis.

  • La notion de "frère" me gêne assez.
    Pas parce qu’elle induit, parce qu’elle dit. Je ne connais pas de barrière psychologique qui me ferait nier que des peuples peuvent se sentir des affinités plus grandes avec d’autres peuples.
    Je ne suis pas du tout dans l’abstraction républicaine française forcenée.
    Alors questionnons cette notion de "frère". Et arrive ma question, immuable, à laquelle aucun occitaniste ne parvient à répondre :
    qu’est ce que nous partageons ?
    En quoi des modalités linguistiques romanes plutôt lâches influencent-elles notre promiscuité déclarée ? Ne sommes-nous pas "frères" que du simple fait de notre réunion à la France ?

    Je pense que les occitanistes ne comprennent pas l’Occitanie.
    L’Occitanie était un projet, avant tout culturel. Il s’agissait pour des minorités intérieures à la France de s’allier pour exprimer leur différence.
    Il s’agissait de court-circuiter la référence à Paris. Il n’a jamais été question de nation. Il n’a jamais été question de peuple, sauf parfois dans un élan romantique.
    Là où vraiment je me dis que ça ne va pas, c’est que pour nous prouver que "nous sommes frères", tu nous enjoins d’aller voir les textes anciens : où a-t-on vu dans le monde un tel tropisme linguistique ? C’est de l’hystérie.
    Ce n’est pas la langue qui induit une identité historique, c’est parce qu’il existe une identité historique que naissent des langues plus ou moins proches.
    Reste la question qu’il faut se poser : à quelle époque d’intimité historique le fait occitan remonte-t-il ? Probablement le latin de l’Antiquité tardive, l’absence d’adstrat germanisant.
    C’est intéressant. Mais en quoi sommes-nous frères ?

    Si l’on veut jouer à l’imbécile, je peux trouver des frères aux Gascons. Il ne s’agira certainement pas des Limousins ou des Auvergnats.
    Avec tout le respect pour ces peuples sublimes, on ne peut pas dire que les Gascons leur firent beaucoup d’égard en les traitant de "gavaches", sort également réservé aux hommes d’oïl.
    Les frères des Gascons, il ne faut pas les chercher bien loin : ce sont les Aragonais, les Basques, bref tous ces peuples de l’espace franco-cantabrique, entre Ebre et Garonne.
    Pour autant, doit-on forcément lutter entre frères ? On peut choisir ses amis : l’Occitanie était une alliance négociée de peuples amis pour lutter contre Paris d’une même force.
    Or les amis sont parfois envahissants ...

  • Oui mais personnellement je préférerai que l’on se rapproche des Basques car la Gascogne est beaucoup plus proche culturellement des Basques que du Languedoc où du reste de l’Occitanie.
    Ceux que César a appelé les Aquitains étaient de la même famille culturelle et linguistique que le Basque.
    Dans le gascon, dans notre architecture, dans nos coutumes, il existe beaucoup de similitudes.
    L’Occitanie est juste une situation géographique de divers groupes culturels en dessous de la Loire si on veut schématiser mais surtout pas l’identité d’un peuple.
    La Gascogne doit marcher dans le même sens que les Basques et main dans la main.

  • Les Gascons ne sont pas une ’minorité nationale’ puisqu’il n’y a pas d’Etat gascon hors des frontières françaises, mais bel et bien une nationalité sans Etat.
    Le mot "minorité employé seul n’est pas pertinent. Quand les gascons seront minoritaires sur leur sol, alors il le deviendra objectivement...

    P. J.-M.

  • L’autocollant de Benji (voir plus haut) sur le panneau d’entrée dans la "Région Occitanie Pyrénées Méditerranée" entre Francescas et Ligardes (26/08/18).

  • Il y a une menace plus grande pour la Gascogne que la fusion non réalisée avec la région "Midi-Pyrénées", qui aurait eu au moins le mérite de réunifier la Gascogne, c’est la confection d’une région hétérogène "Nouvelle Aquitaine" dans laquelle elle est noyée. et il se trouve que cette arregiounasse Nouvelle Aquitaine est dotée d’un emblème unique et unitaire (comme elle), un lion sans caractère, censé la représenter toute.
    Il est urgent de contre-attaquer (par exemple avec la ’croix de Gascogne’ qui convient fort bien aux autocollants).

  • Pour moi les deux régions représentent un même danger : celui d’absorber après dilution l’identité Gasconne . La région Occitanie avec son nom identitaire , la Nouvelle-Aquitaine pseudo-historique , sont à parités dans notre proche disparition .
    Le résultat sera le même pour nous Gascon .
    Ce panneau redéfini de nouvelles frontières dans lesquelles la Gascogne est forcément perdante .
    Attention , les Gascons perdent patiences , ils supportent de moins en moins tout ses symboles artificiels , tout ses logos ridicules fabriqués à la va vite qui aident à justifier la création d’un monstre administratif à la Française .
    Nous devons arrêter avec les pseudo croix Occitane et les têtes de lions ...et les références qui vont avec , se matraquage publicitaire pour des identités qui n’en sont pas !
    Reprenons la main , et recommençons à marquer notre territoire de NOS symboles GASCONS , drapeaux Gascons , bornes GASCONNES ...attention ne faisons pas comme les militants Oc qui vandalisent tout les panneaux à leur portés , mais au contraire posons les nôtres , officiellement .
    A l’exemple de cette vieille borne qui se trouve dans le 31 et qui représente une autre époque ...
    En bas , caché par la végétation : " La GASCOGNE vous invite "

  • La même borne , avec une belle carte de la GASCOGNE , posée par des associations de Gascons , avec un peu d’aide de quelques médias et d’élus locaux . Le tout aux frontières des monstres régionaux , aurait plus de portée que toutes les détériorations et autres vandalismes ...et serait plus dans l’Esprit Gascon .

  • Une carte des Pays gascons:c’est pour bientôt !Belle idée.

  • Tout à fait d’accord : éviter toute dégradation et vandalisme, ce sont les communes qui paient le nettoyage.
    Il est plus difficile d’entraîner une municipalité que de taguer un mur, mais c’est plus durable.

    Un autocollant avec un emblème et le nom, bien posé là où il faut, ça demande un peu d’activisme mais c’est payant.

  • Résidant dans le département du Lot-et-Garonne (alias "le 47"), je suis bien placé pour y voir que le sentiment d’appartenance à la Gascogne y demeure davantage qu’en d’autres points du domaine gascon.
    Un exemple :
    PREFA 2 GASCOGNE à SAMAZAN (près de Marmande)

    « ZONE D’INTERVENTION
    Nouvelle-Aquitaine & Occitanie »

    Remarques :
     "GASCOGNE" sert aussi, peut-être, à ne pas s’enfermer commercialement dans une des deux régions administratives.
     "2" pour "de" place "GASCOGNE" dans un contexte jeune...


Un gran de sau ?

(connexion facultative)

  • [Se connecter]
  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Ajouter un document

Dans la même rubrique :


 

Sommaire Noms & Lòcs