Bayonne de Gascogne sur des portulans

- Guilhem Pépin

Ci-dessous quelque zooms de portulans (cartes marines médiévales) et de cartes nommant clairement Bayonne du nom de "Bayonne de Gascogne" (en portugais, en italien, en catalan ou en espagnol : Baona de Gascona, etc.).
C’était pour la différencier de Baiona, un port galicien situé au sud de Vigo

Bayonne de Gascogne - planisphère anonyme v.1530
Guilhem Pépin
Bayonne de Gascogne - diogo homem 1559
Guilhem Pépin
Bayonne de Gascogne - atlas catalan v.1375
Guilhem Pépin
Bayonne de Gascogne - petrus vesconte v.1321
Guilhem Pépin

Grans de sau

  • Merci Guilhèm ! on ne saurait être plus clair ! Pour les portulans les plus anciens, 1321/1375, c’est à la même période que l’on nomme "gascon" la langue de Gascogne dans l’acte du notaire de Garris de 1313 (recherche J. Lafitte) !

    Tout aquéro que hè gay !

    Ah, les sources historiques révèlent toujours des surprises aux manipulateurs et "anachronistes"...BRAVO !

  • Je crois que le nationalisme basque qui revendique Bayonne ne fait pas œuvre d’anachronisme : sa force, c’est qu’il admet sans aucun problème le fait gascon comme étant autochtone en une ville comme Bayonne. Seulement, il se projette pleinement dans l’avenir, pour ce nationalisme basque, Bayonne a fait le choix de devenir basque.

    Vous ne lirez pas de débats enflammés sur le passé toponymique de Bayonne (comme ailleurs quand deux cultures se confrontent), d’ailleurs les militants basques n’ont jamais cherché à traduire aucun nom de rue. Le basque à Bayonne a une présence administrative, de langue normalisée pour un avenir bascophone.

    Le nationalisme basque est paradoxalement peu soucieux du passé. Le nationalisme basque qui l’était, conservateur, est en voie de décomposition totale. Ce qui fait que nous-autres, Gascons, même bascophiles au dernier degré, nous ne pouvons nous faire entendre avec nos arguments désuets qui ne proposent rien pour l’avenir. Notre Gascogne est un mirage du passé, bien évanescent, quand leur Euskal Herria est un projet économique, politique.

  • En écrivant ’anachronistes" je ne pensais pas au nationalisme basque mais à tous ceux qui nous font prendre des vessies pour des lanternes et qui manipulent l’histoire. Si Bayonne s’est choisie basque c’est son choix et le prousèy des fêtes se fait encore en "gascon". Quand au nom des rues, il faut bien chercher la basquitude...comme sur le monument aux morts de la ville pour 14-18. On voit d’ailleurs très très peu de drapeau nationaliste basque. Une ville d’influences et une ville de confluences qui mène son destin ou son avenir avec audace !
    Pour notre Gascogne, L’Aquitaine et son Conseil Régional en sont les fossoyeurs...


Un gran de sau ?

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