Je ressens assez, du moins en Aquitaine "non-périgourdine", un besoin de s’identifier au Pays Basque.
Il suffit de constater le succès des drapeaux basques ou des autocollants 64.
La croix basque est assez présente comme symbole publicitaire, notamment en Bordelais.
Je crois vraiment que plus qu’une mode, il faut y voir les résidus d’une conscience plus large qui s’est exprimée finalement très tardivement jusque dans les années 70.
Cet engouement pour ce qui est basque, il faut surfer dessus, parce qu’être gascon, c’est dans une certaine mesure relever de cet univers.
On pourrait envisager pour la Gascogne une relation avec le fait basque comme il y en a une entre Basse et Haute Bretagne, à savoir que la Haute Bretagne gallésante bénéficie de la force identitaire de la partie bretonnante.
Plus au loin, c’est notre relation avec les pays du Nord de l’Ibérie qui est en question et là on rejoint ce qu’il faut bien appeler l’ibérophilie de la Gascogne (et c’est loin d’être une mode récente : la fascination pour l’Espagne est une vieille tendance).