Damazan - Blason figurant sur les plaques de rue

Damazan - Blason figurant sur les plaques de rue
Ici, c’est l’avenue Flandres-Dunkerque 1940.
On reconnait la croix des mousquetaires. Enfin, tout le monde ne la reconnait pas !
Tederic M.


Ici, c’est l’avenue Flandres-Dunkerque 1940.
On reconnait la croix des mousquetaires.

Grans de sau

  • On reconnaît la croix des mousquetaires ? Ouah mais je rêve.
    Il ne faut vraiment pas se fier à ce qu’on trouve sur l’internet.
    Et depuis quand la croix ancrée d’or sur fond de gueules fait-elle partie de la pannoplie du mousquetaire ?
    Tiens, si jamais vous n’avez rien d’autre à faire un dimanche, allez faire un tour du côté du musée du Mousquetaire à Lupiac (32).
    Vous y verrez, entre autres, la vraie croix alésée des mousquetaires (sur fond d’azur, c’est mieux) mais aussi toutes les bêtises qu’on a pu créer autour du mythe. La vôtre est à rajouter d’urgence.

  • Ne confondons pas : drapeau de la seule Gascogne ou drapeau "pan-gascon" de la Vasconie (Bearn, Gascogne, Basse-Guyenne, Bal d’Aran) ? De plus, un drapeau n’est pas une bannière (simple report d’armoiries).
    Symbole vasconien : l’étoile d’argent sur fond rouge avancée par ’Banban’ convient très bien, car issue du répertoire traditionnel.

    Pour créér un drapeau : soit on abstrait à partir des données héraldiques des pays gascons mentionnés, en respectant les pourcentages et valorisations, ce qui donne une croix rouge posée sur un mince sautoir bleu, sur fond d’or ; sinon, l’étoile de Banban sur fond rouge.
    La dauna de Brassempouy est un logo, elle ne convient pas aux règles de la vexillologie, et ne renvoie pas au passé gascon, puisque à l’époque de référence il n’y avait pas même encore de langues latines...
    Le drapeau d’un peuple n’est pas un logo touristique, il n ’a pas à ’être connu’ mais à se faire reconnaître.
    Quand on allègue un fait historique ou documentaire, il faut citer ses sources référencées et aussi justifier de la méthode choisie, sinon nous aurions des centaines de drapeaux "vasconiens" et tout le monde se tapera dessus. Seul l’arbitre, a nouste, sera K.O.

    Réponse de Gasconha.com :
    Qu’entendez-vous par "la seule Gascogne" ?
    Apparemment une petite Gascogne riquiqui, pas celle que défend Gasconha.com !
    Un drapeau de Gascogne doit couvrir tous les pays gascons, donc tous les pays qui ont parlé gascon, donc aussi le Béarn et le Val d’Aran.
    C’est le but du drapeau de la Daune.
    La Daune est un symbole polysémique. Elle pourrait notamment représenter l’appartenance à la Vasconie du triangle gascon.

  • Je trouve qu’il y a beaucoup de confusion chez de nombreuses personnes autour de ce qu’est la Gascogne. C’est pourtant très simple :


     Il y a à l’origine un fait ethnique basco-roman qui se poursuit dans le fait ethno-linguistique gascon, fait ethnique assis sur une relative unité géographique et une surprenante stabilité depuis des millénaires.
    Les Gascons sont une (ancienne) nation identifiable au village près : tel village est indubitablement gascon, tel autre ne l’est pas.

    Faut-il appeler cet espace "Gascogne" ? En tout cas, il s’agissait de terres peuplées de Gascons, ceux-ci se reconnaissant ainsi depuis le Médoc jusqu’au Couserans, et reconnus également ainsi par leurs voisins non-gascons (des Saintongeais, des Fuxéens, des Guyennais, ...).


     Parallèlement, subsista dans des formes diverses un simili-Etat dit Gascogne, plus ou moins héritier de la matérialisation administrative du fait gascon ethnique du temps de la Vasconie des Ducs.
    Cette Gascogne est fluctuante, elle peut être religieuse ou temporelle, la tendance est clairement centrifuge avec l’émancipation progressive de nombreuses petites entités (Béarn, Bigorre, ...).
    La dégénérescence ultime de cet espace politique dit "Gascogne" est celle de l’appropriation par le département du Gers de l’appellation (ce qui ne doit pas manquer de surprendre les gens qui se penchant sur une carte, constate l’existence d’un golfe dit de Gascogne en plein Atlantique, ou d’une forêt dite des landes de Gascogne qui s’avance jusqu’à la banlieue bordelaise).

    Les deux conceptions ne sont pas indépendantes : la Gascogne féodale est directement héritière de l’expression du fait ethnique gascon.
    Seulement, au gré des alliances, des ambitions, cette Gascogne s’est réduite, tandis que des populations gasconnes se trouvaient dépendre administrativement d’entités dites Béarn, Guyenne, Languedoc même.

  • La question du drapeau et de la bannière ressort, ainsi que celle de l’identité : gascon (qui doit être en toute rigueur défini comme vient de le faire Vincent P) et Vasconien (que je ne peux comprendre que comme un ensemble de choses partagées entre gascons et basques.
    Drapeau et bannière :les Ecossais ont deux emblêmes auxquels ils sont également attachés comme symboliques de leur identité.
    L’un pourrait être défini comme bannière (lion rampant de geules sur fonds d’or avec bordure de même) et le "saltyre"(sautoir) bleu et blanc (la croix de St-André).
    Plus j’y pense et plus je ressens pour symboliser la Gascogne quelque chose d’identique.
    Je suis très attaché à la continuité historique du léopard d’or sur fond de gueules (les couleurs rouge et or occitano-catalanes) en tant que bannière mais l’idée d’un drapeau combinant le sautoir gascon rouge et blanc (à fiable notoriété mais qui semble avoir existé modestement dès le moyen -âge ) et la Daune en son milieu (de taille plus modeste que dans le drapeau aux deux triangles adossés qui fait en effet un peu logo).
    La bordure bleue évoquée par le premier correspondant renvoie aux armes de la "petite" Gascogne (la Généralité d’Auch au XVIIè siècle) qui semble une invention datée du milieu dudit siècle.
    Si la Gascogne devient un projet partagé, quel qu’il soit, tout cela mûrira à son rythme...


Un gran de sau ?

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