Lo Comitat Girondin de la Lenga Occitana e de la Cultura Gascona

Lo Comitat Girondin de la Lenga Occitana e de la Cultura Gascona


Fédérateur de l’occitanisme sur le département de la Gironde.

Prononcer "Girounde Terre Ouccitane", et "Coumitat Giroundi de la Lengue Ouccitane é dé la Culture Gascoune".

2008 : Lo "Comitat" qu’a despareishut, au profieit de l’Ostau occitan, seccion de l’IEO.

Grans de sau

  • Que cau prononciar en plan destacar las sillabas : "GIRONDA, TERRA GASCONA"

  • La Gironde dans son ensemble, ça ne veut rien dire. La plus grande partie est gasconne, mais il y a aussi une partie saintongeaise, et une autre languedocienne.
    Dire Gironde Terra occitana n’a donc pas de sens. Il y en a qui ont vraiment envie de se faire plaisir..

    Réponse de Gasconha.com :
    En superficie et en population, la partie saintongeaise (ou "gabach") est très minoritaire en Gironde, mais il faut la respecter.
    Cette partie saintongeaise a dû avoir au moins jusqu’au Moyen âge une population "occitane", d’après les noms de localités (Laruscade etc.).

  • Moi qui suis gascon installé en Saintonge, parfois, pour plaisanter, je déclare avoir fondé le "mouvement pour la ré-occitanisation de la Saintonge".
    En effet, avant la guerre de 100 ans, on parlait occitan jusqu’à Poitiers, et jusqu’à Saintes il n’y a que des villages qui se terminent en "AC"
    Mais, en même temps, il y a de fortes similitudes de toponymie entre le Royannais et le nord Médoc qui lui est bien en Gascogne ?
    Les "Patoisants Saintongeais" incluent d’ailleurs toute la "Pointe de Grave" dans la zone linguistique Saintongeaise ;
    Bref
    La Gironde est avant tout une zone frontalière, mais elle est d’identité notoirement Occitane.

  • Les défenseurs du poitevin-saintongeais incluent en effet la Pointe de Grave parce qu’il y a eu une forte communauté saintongeaise dont l’atavisme précède probablement de beaucoup l’oïlisation de la Saintonge dont la langue devait être apparentée au limousin actuel, la limite entre limousin et gascon devant être celle entre Blayais et Vitrezais, aux alentours d’Anglade, à partir des marais.

    Quel dommage d’ailleurs cette oïlisation artificielle :
    sans elle nous aurions un continuum linguistique qui relativiserait quelque peu le vieux mythe français de l’opposition Nord-Sud, mythe étrangement repris par les occitanistes qui ne font que répéter l’Histoire de Michelet.

  • Au fait, il faut également que nous ouvrions les yeux sur la situation contemporaine :
    si le gascon est très mal en point en Gironde (on le parle où ? Peut-être quelques communes du Bazadais et de la lande), c’est bien pire pour le marot de l’Entre-Deux-Mers (disparu dans les années 50) et le saintongeais du Nord-Gironde (qui n’est plus parlé que dans les communes du Vitrezais voisines de la Saintonge proprement dite).
    On parle français à Blaye depuis 150 ans (et assez bizarrement, les habitants du canton de Saint-Ciers sont persuadés que les Blayais ont l’accent du Sud).

  • L’histoire des communautés d’Oil en nord-Médoc est ridicule.
    En fait, on n’a pu prouver leur existance que pour une seule et unique commune, Le Royannais (ça ne s’invente pas), qui jouxte le Verdon.
    Cette communauté n’est pas territoriale, ce n’est pas une population médoquine mais une colonie de peuplement, du reste perçue comme telle aux environs (d’après les témoignages) et qui semble s’auto-définir ainsi.
    Du reste, plus rien ne prouve, depuis les années 50, qu’il en reste quelque-chose.


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