L’escut de la Gasconha francesa...

L’escut de la Gasconha francesa
Garba de blat d’aur ligada d’azur e lion d’argent
L’estructura grafica de l’escut qu’es un "escuarterat" (écartelé).
Cet escut (écu, blason "écartelé", qu’on pourrait nommer familièrement en gascon "escuarterat"), concédé vers la fin du 16e siècle (ou plus tard ?), désignait "les domaines privés d’Henri III de Navarre, le futur Henri IV de France : Albret, Armagnac, Astarac, Landes, Bigorre, Comminges, Marsan, Couserans, Lomagne, Quatre Vallées, Tursan, mais aussi le Labourd et la Soule".
hont : Manex Goyhenetche (p. 44, Histoire
d’Anglet, éditions Elkar)
Si c’est vrai, il réunissait donc les principaux pays gascons (mais pas le Béarn !) et basques du Nord.
Selon Chantal Armagnac qui doit le tenir d’autres sources, il a été "attribué à la Gascogne par Louis XIV".
Tederic M.


Garba de blat d’aur ligada d’azur e lion d’argent 

L’estructura grafica de l’escut qu’es un "escuarterat" (écartelé).

Cet escut (écu, blason "écartelé", qu’on pourrait nommer familièrement en gascon "escuarterat"), concédé vers la
fin du 16e siècle (ou plus tard ?), désignait "les domaines privés
d’Henri III de Navarre
, le futur Henri IV de France : Albret, Armagnac,
Astarac, Landes, Bigorre, Comminges, Marsan, Couserans, Lomagne, Quatre
Vallées, Tursan, mais aussi le Labourd et la Soule".
hont : Manex Goyhenetche (p. 44, Histoire
d’Anglet, éditions Elkar)

Si c’est vrai, il réunissait donc les principaux pays gascons (mais pas le Béarn !) et basques du Nord.

Selon Chantal Armagnac qui doit le tenir d’autres sources, il a été "attribué à la Gascogne par Louis XIV".

La Gascogne de Chantal Armagnac

Grans de sau

  • C’est celui-ci le vrai, pour moi.

  • Voila le vrai drapeau gascon, soyons fier de lui !

  • Beti gogoko izan dut Gaskoiniako Endrike IIIgarrenaren garaiko bandera, nik beti gogoan dut Federico Krutwigek bere "Vasconia" liburuan azkenean zuen armarria : gari sorta bigarrenean eta hirugarrenean, gero mailua eta higitaia lehenean eta laugarrenean. Hau litzateke euskal herriaren benetako bandera.

  • Il est bien mais il ne représente pas le PEUPLE vascon.

  • Ce blason fait parfois office de drapeau gascon. Dans ce cas il fait double emploi avec l’autre drapeau gascon historique : la croix blanche de St André sur fond rouge, lequel est un modèle de simplicité et de modernité à la fois ; en un mot, un vrai drapeau qui ne fait pas "blason".

  • Dommage que ni l’un ni l’autre ne soit vraiment connus !
    J’ai essayé d’en commander : impossible à trouver...
    Se quauqu’arrés e’m poirè ajudar ? Vs en arremerceji d’avança.

  • SVP Anglet fait partie de quel pays gascon ?

  • Anglet qu’ei considerada coma ua partida deth Baix Ador, quitament s’ei pro luenh der arriu gascon.

  • Tà Txatti : L’Institut Biarnés e Gascon que n’a un (lo qui ei postat sus l’article)... se vòs que’us poix demandar ond l’ann abut.

  • Le Bas-Adour n’est pas réellement un pays gascon ! Anglet fait partie du Labourd, malgré sa culture gasconne.

  • Au fait, dans la liste de pays gascons supposés représentés par ce blason, je ne vois pas le Béarn !
    Peut-être parce que le Béarn n’était pas un domaine privé d’Henri III de Navarre ?
    Il semble aussi que ce blason a été "vendu" à la Gascogne dans le but de renflouer le trésor royal.
    Pas très glorieux...

  • Pendant la Guerre de 100 ans , vers 1407 , deux parties se disputaient férocement le pouvoir en France .
    Les Bourguignons , mené par Jean sans Peur qui avait pris pour symbole ( en autre ) la croix de St André : rouge sur fond blanc et les Armagnacs du nom de Bernard VII d’Armagnac , beau-père de charles d’Orléans qui avait pris la croix blanche sur fond rouge comme signe de ralliement .

  • Je pense , que même si elle est identique à celle de la Savoie , cette croix " Armagnac " ferait un bon drapeau pour se pays majeur .
    Toujours est-il qu’après le XIVe siècle , cette croix va perdurer sur le drapeau royal , le fond devenant bleu , chargé de fleurs de lys doré .
    Nous la retrouvons sur de nombreux pavillon de marine , dans lesquels , le Québec viendra puiser son propre drapeau , ainsi que la Louisiane et bien d’autre...

  • Et nous la retrouvons par un juste retour , sur le drapeau de la Généralité de Gascogne qui recouvre les ancienne terres des Armagnacs .

    Drapèu de la Gasconha
    Jurgi
  • Emblèmes, armoiries et drapeaux de pays seront à établir, mais je pense qu’il est sage d’attendre que la carte des "pays gascons" soit achevée (j’espère que ce travail continue sur le site, après la belle progression qui a marqué la fin de l’année 2015). En attendant, il faut engranger tous les documents possibles qui seront, dans un second temps, discutés (en espérant qu’il n’y aura pas trop de péchic).

  • Je vous envoie une " curiosité " , les armoiries de Bernard VIII d’Armagnac , comte de Pardiac .
    Nous retrouvons au cimier du heaume , la gerbe de blé de l’écartelé de la généralité . Rien ne se perd , il suffit de creuser sous nos pas la terre de nos ancêtres pour retrouver nos origines ...

  • Il mort vers 1462.

    C’est extrêmement intéressant.

    Le cimier, qui a disparu très tôt de l’héraldique française, est resté dans les héraldiques britannique et espagnole. Obligeant le concepteur à une grande concision, il représente souvent beaucoup mieux qu’un écu à la composition variable ce qui est constant dans une lignée ou un territoire. Par exemple sur le cimier d’Espagne le lion de Leon, armé, sort de la tour de Castille, et c’est tout.
    Un regard sur les armes des comtés anglais et gallois montre que les cimiers en sont la plus belle partie, la plus étudiée, celle qui échappe le mieux aux prétentions. A côté, les blasons sont souvent décevants.
    Abandonné avec le casque devenu désuet, le cimier est l’ancêtre des badges et marques de clans écossais, sans attaches nobiliaires, bien vivants ceux-là.

    Tout cela pour dire que si la gerbe figurait au sommet du "programme" visuel de cette famille, ce n’est pas sans signification pour l’authenticité et le répertoire de l’emblématique gasconne, de laquelle sortira plus tard la gerbe de l’escartelat.

    Voilà donc une beau rapprochement qui montre que, quand on cherche, on trouve.

    U gran mercés !

  • Le cimier " à la gerbe de blé " , semble la signature de cette famille , car on le retrouve sur le sceau de Bernard VII , né vers 1360 ,Comte d’Armagnac , de Fezensac , de Rodez ,de Pardiac , Connétable de France ,Chef du parti " Armagnac " , ...
    Les sirènes en tenant sont originales !

  • Finalement " ex nihilo nihil fit " : rien ne vient de rien !
    Cette bannière de Gascogne , que je croyais une " créatio ex nihilo " des commis à d’Hozier se révèle plus " historique " que jamais .
    Grâce à la documentation accumulée sur Gasconha . com , on peut se faire une idée plus précise sur se qui a amené à l’escartelat ...
    Si l’on met à la suite les armes des Armagnac , le blason de la Gascogne présent sur les cartes du XVIIème Siècle et celui de la généralité on peut suivre la progression ...et l’idée qui soutient l’ensemble .
    Je ne suis pas spécialiste , mais à part la couleur " azur " , qui doit répondre au code couleur du XVIIIe , ( le gueules étant supplanté par l’azur par effet de mode ) , se blason de la province de Gascogne , puisqu’il est enregistré ainsi , est une " creatio ex materia " et peut légitimement représenter la Gascogne " orientale " face à la croix Languedocienne . Le principal argument des partisans de cette dernière étant que l’écartelé étant une création artificiel , vide de sens , une sorte de logo de l’époque Louis XIV ...
    Leur deuxième argument étant que c’est un blason issu du pouvoir royal et centralisateur , alors que la croix , elle , représente les libertés des Toulousains face à leur Comte ...
    Louis XIV étant également comte de Toulouse :
    ces deux arguments tombent face à la réalité " historique " de nos bannières , et seule l’ignorance ( et peut être la mauvaise fois...) de certains décideurs empêche sa présence au balcon de la mairie d’Auch ( entre autre ...)
    L’écartelé aux lions et aux gerbes de blé est le digne successeur des lions des Armagnac , dont il reprend et ré-interprète les codes .
    Cette famille était " comte " par la grâce de Dieu et pas par faveur des roi de France et devait sont origine des Duc de Gascogne ." A une époque ou le roi de France ne pouvais rien revendiquer dans cette contrée et n’a aucunement contribué à l’érection de la maison Armagnac et ne lui a rien donné en fief ..."

  • Oui, l’écartelé peut être utilisé mais, malheureusement, il ne représente pas toute la Gascogne (le Béarn et la partie gasconne de la Guyenne, par exemple, n’en relèvent pas). D’ailleurs, aucun emblème ne représente la totalité du territoire gascon. Donc,on crée un blason synthétique qui regroupe tous les blasons (y compris l’écartelé), ce qui est fait. On crée ensuite un drapeau moderne, ce qui est fait aussi. Le drapeau rouge et blanc (sans la Dauna, laquelle est trop anachronique pour représenter la Gascogne, née au VIIème siècle et bien loin du paléolithique) semble bien convenir, ce sont des couleurs fédératrices dans lesquelles tous les Gascons peuvent se reconnaître. Comme c’est le cas pour beaucoup de pays, on place le blason synthétique au centre du drapeau (un peu comme pour le drapeau espagnol). Quel qu’un sait faire la manip ?
    Alors, une fois pour toute, on n’utilise sur ce site que cet emblème et on arrête de créer un symbole nouveau tous les jours (ni une graphie nouvelle toutes les semaines). Mettre un terme à l’incohérence et à l’indécision. Au bout d’un moment, il faut se décider et décider, il faut trancher. Jusqu’à présent, ce sont les triangles rouge et blanc qui ont emporté le plus de suffrages, dans la limite de notre groupuscule bien entendu (le drapeau créé par Benjamin Caule). A nous de l’imposer et à nous de le populariser. Une alternative à la "Croix occitane" est plus que nécessaire. Rappelons tout de même que cette croix de Toulouse, du Languedoc, est valable pour une toute petite frange orientale de la Gascogne, celle qui n’appartenait pas au duché médiéval.

  • C’est vrai, l’escartelat de la Généralité n’est pas "pan-gascon" (bien qu’il le soit davantage que la croix de Toulouse pour l’ensemble d’oc supposé !). Mais il est pleinement intégré dans la famille (plabengut !) car l’argument d’une gerbe imposée de l’extérieur ne tient plus. De toute façon, pour un regroupement nouveau, les commis de d’Hozier n’auraient pas conçu un écartelé. Ils ont dû tenir compte de conventions qui étaient encore ressenties à cette époque.

    Quant à taxer l’escartelat (lion / gerbe) de création d’un pouvoir royal centralisateur, méchant, etc., c’est un fantasme de plus. La croix de Toulouse, née des usages féodaux, fut l’emblème d’un pouvoir administratif qui, comme les autres, percevait taxes et rendait justice, ni meilleur ni pire. La croix de Toulouse est restée l’emblème d’un pays d’Etats, d’une "province". Adoptée par un mouvement politico-linguistique, elle est abusivement géneralisée. il y avait pourtant bien d’autre possibilités. Pauvreté de l’investigation. Autant créer ex nihilo un emblème revendicatif.

     Le blason synthétique a été récemment créé ici, construit par Boyvil après des dizaines de modélisations, discuté longuement : c’est fait ! Je ne le remettrai pas en chantier : il nous a coûté des heures de confrontation, de communication, et de confection.

     Le pendant au lauburu, à la croix d’Aragon, à la croix de Toulouse, existe : la croix de Gascogne, enflammée sur fond rouge, qui vit maintenant sa vie hors du site sur Internet, a été disséquée cent fois sur le site : c’est fait. Je m’y tiens fermement.

     Pour le drapeau, seules deux propositions restent au bout du compte : lo Trencat rouge et blanc, le sautoir ou "Saint-André" blanc sur rouge (que je préfère). Les deux solutions ne sont pas conciliables. Mais avoir réduit à deux le choix à partir d’un fourmillement de propositions, c’est déjà très bien.

    N. B. : en Gascogne languedocienne, ou en Languedoc gascon, la croix de Toulouse doit être précisée par les armes des PMA ou PMI. Seule, elle n’indique pas le référent. (Mais où en est la carte des pays gascons ? On n’en parle plus alors qu’elle est indispensable.)

    Je ne crois pas qu’il y ait de nouveaux symboles sur le site, les envois de Torné-sarte étant des documents historiques (peut-être les mettre dans une rubrique "signes d’histoire" ?).
    Mais, à ce propos, on peut voir aussi sur le site toutes sortes de propositions anciennes et de dessins, dont certains avaient fait beaucoup discuter. Cela risque de relancer encore des débats sans fin et de créer plus de confusion sur Google Image, par exemple, qui référence sans trier...

    Oui, placer un blason ou un insigne au centre, cela peut se faire tant pour le Trencat que pour le Sautoir, et c’est d’autant plus intéressant que cela ne contrevient pas au plan du drapeau, qui admet au centre :
     armes de commune
     de club, d’association
     de département
     de pays, PMA ou PMI,
     la Crotz de Gasconha.

    Evidemment, l’efficacité commande de réduire les choix.

  • Je lis que PJM a repris le terme "escartelat" pour "écartelé" en français (un type de composition de blason).
    Il me semble que c’est moi qui jadis avais eu à coeur d’utiliser "escartelat" même dans mes contributions en français sur le site.
    Or, ma formation en gascon s’est approfondie, et je préconise maintenant "escuarterat" !

  • Bien noté, Tederic, je vais modifier !

    Que penses-tu de Generautat pour Généralité ?

    Et la carte des pays, où en est le travail ?

  • L’excellent historien Jonathan Sumption écrit qu’au cours des émeutes parisiennes de 1418 (bon anniversaire) contre les forces d’occupation étrangères, Italiens, Gascons, Bretons et autres "Armagnacs", le peuple des "mauvais garçons" tailla au couteau le "sautoir héraldique" du comte d’Armagnac sur son cadavre (War of Hundred Years, vol. 4, Cursed Kings, p. 569).

    C’est une erreur : on découpa sur son corps une bande à l’image des armes du comte et on fit une entaille dans l’autre sens. C’est tout. Se reporter à l’étude : https://hal-univ-tlse2.archives-ouvertes.fr/hal-01168110/document

    Allez faire de la politique à Paris après ça !


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