Aide paroisse diocèse de Condom Christophe L.

Bonjour à tous,
dans l’acte de mariage d’un ancètre à Biarritz, l’époux Joseph Figuès est marqué natif de la paroisse de Fraiche St-Christophe diocèse de Condom (fils de Louis Figuès et Marie Poitevin).
Quelqu’un connait ce lieu ?
merci

Grans de sau

  • Bon, j’ai finalement trouvé : c’est Fréchou, en Lot-et-Garonne, et il est bien mentionné une église St-Christophe

  • Il s’agit du village du Fréchou, dont l’église paroissiale est dédiée à Saint-Christophe, non loin de Nérac.

    L’évêché de Condom, le Condomois, comprenait tous les pays de la rive gauche de la Garonne dans le département moderne du Lot-et-Garonne, en gros l’Albret.

    Partie septentrionale du gouvernement général de la Guienne ou se trouvent le Bourdelois, le Perigord, l’Agenois, le Bazadois, et une partie du Condomois et de la Lomagne / par le Sr Robert

    Le patronyme Figuès est encore très répandu dans la région. Quant au patronyme Poitevin, incontestablement local en Albret (grosse souche), il dénote l’existence de migrations gavaches dans les environs de Nérac.

    Il y a par ailleurs confirmation que la côte atlantique attirait les gens de la Gascogne intérieure.

  • Très bien, Vincent, d’écrire "village du Fréchou" et non "village de Fréchou" en omettant l’article !
    hrèisho = frêne
    Ensuite, il n’est guère évitable que l’accent tonique sur la 1ère syllabe de "Fréchou" soit désormais perdu par l’usage.
    Finalement, la prononciation "Frèche" aurait du bon.

  • Avez-vous remarqué que les gens bougeaient plus volontiers avant la Révolution qu’après, à tout le moins sur une échelle régionale ?

    J’ai étudié, survolé disons, les généalogies de nombreux villages, notamment béarnais et pyrénéens, via Geneanet. Il n’est jamais rare de trouver des gens venus de loin, ou relativement loin : des Commingeois, des Aragonais, des chaudronniers ou scieurs de long d’Auvergne, des Basques, ...

    Au XIXème siècle, c’est fini. Beaucoup de mariages locaux, avec le voisin immédiat. Parallèlement, l’exil de branches entières (en ville, en Amérique du Sud, aux colonies). Au XXème siècle, c’est le grand brassage, notamment dans la seconde partie dudit siècle (fonction publique, migrations via les chemins de fer, fixation de population ...).

    Mon analyse est la suivante : la Révolution a tué un ancien monde qui avait ses horizons propres pour le remplacer par un monde plus clos, centré autour de la préfecture et/ou de Paris. Vraie décadence. La France corsetée par les préfets.

    La constitution de l’État-Nation France a alors coupé artificiellement les relations multiséculaires entre certaines régions et pays pour les orienter artificiellement, au gré d’un découpage départemental qui a eu une importance primordiale.

    Puis, seconde partie du projet républicain, la création de l’Homme nouveau par le déracinement généralisé (notamment les mutations mais aussi la fixation indifférenciée des populations après la première guerre mondiale).

    Il était difficile pour les identités locales de survivre face à un tel projet, plus ou moins conscient.

  • Il est vrai que dans mes ancêtres, on trouve ce type de "grandes migrations" au XVIIIe :
    Corrèze -> Bas-Adour
    Auvergne -> Aunis
    et même
    Loiret -> Médoc
    ...
    A partir des années 1850, c’est "tout le monde à Bordeaux" (bon, j’exagère un peu !)

  • Je partage souvent, avec des nuances, les propos de Vincent P. : en l’occurrence, son analyse me semble particulièrement pertinente ... et j’apprécie particulièrement le surgissement, dans le contexte, de la formule "création de l’homme nouveau".

  • Bonjour,
    Le 30 septembre1914 mon père a été baptisé par l’ abbé Merlet mais je sais pas où .

    Pouvez vous me dire si l’ abbé Merlet était en septembre 1914à Condom ou dans une commune de l’ arrondissement de Condom

    Cordialement
    _


Un gran de sau ?

(connexion facultative)

  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Ajouter un document

Dans la même rubrique :


 

Sommaire Noms & Lòcs