Cantique d’Ambrus Alain Rozès

De Ceou en terro descendudo
La Bierjo ! La Bierjo !
Din nostos lanos es bengudo
La May de Diou !
Naou anjioulets l’accoumpagnabon
Que bien piousomen cantabon
Un li trubaco la rousado
Quoate li hésion la juncado
Un sounabo la campaneto
Dus li troussabon la raoubeto
L’aoute pourtabo sa cheyroto
S’es pel las brucos espinado
Et quand estout touto ensannado
Bengout aou pé de la hounteto
Trempet sous penous din l’aygueto
Et gariscout la malauseto.
Pey din lou ceou s’es entournado
Din la glorio encouronado
Et bous tournats a cado annado
Per li canta tan belo aubado.

Grans de sau

  • Une variante est chantée par Pèire Boissière dans son CD "Margarideta".

  • Ce cantique en gascon garonnais aux claires influences occitanes/languedociennes est mystérieux à plus d’un titre comme l’est l’histoire même de ce village. Il semble faire allusion à une apparition de la Vierge dont la tradition, locale ou plus large, ne garde aucun souvenir à ce qu’il semble.
    Si j’ai bien lu une des contributions à son sujet dans Google hier, il contiendrait une allusion à Poton de Xaintrailles, compagnon d’armes de Jeanne d’Arc mais je ne vois pas du tout où ni comment...

    Enfin il est à noter que la représentation de la Vierge qui pourrait avoir motivé ce cantique (du XV è siècle ?), une statue romane polychrome, a été volée à deux reprises depuis les années 1980 : retrouvée à Vintimille une première fois, elle est toujours disparue depuis le second vol et le recteur du sanctuaire y a fait placer une copie très fidèle il y a trois ans.
    Enfin une tradition locale guère vérifiable indique que St Vincent de Paul aurait célébré sa première messe à Ambrus ; pourquoi dans ce village un peu hors des routesqu’il semble avoir parcourues ? mystère... Un de plus.

  • « Un li trubaco la rousado »
    Pensi que i a ua inversion ; que déu éster : "Un li trucabo la rousado", avec le verbe "trucar" (frapper) ; mès sabi pas ço qu’es "la rousado", la rosée ?

    « S’es pel las brucos espinado » : pensi que vòu diser "elle s’est par les bruyères (?) piquée".

  • La transcripcion de P. Boissière confirma "li trucava la rosada" damb "rosada = rosée".
    En cantar, P. Boissière que prononcia lo "a" finau a la marmandesa (e).


Un gran de sau ?

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