Leur Occitanie : c’est Midi-Pyrénées Vincent P.

- Vincent P.

Qu’est-ce que cela signifie quand Auch retire son drapeau de l’Armagnac pour le drapeau occitan ?

J’ai longuement décrit le phénomène de midi-pyrénéisation, il est aujourd’hui très puissant ...

Les occitanistes auront réussi l’exploit de créer leur Occitanie : c’est Midi-Pyrénées.
Pour ce faire, ils ont eu besoin de faire le sacrifice d’une moitié de Gascogne. Qu’ils soient remerciés.

Grans de sau

  • J’attends avec impatience les commentaires à ce nouveau billet sur l’invasion du pseudo drapeau occitan du Comté de Toulouse-Languedoc...

    Pour illustrer et compléter ma réponse voici un court extrait d’un poème d’un Gascon des Landes, Isidores Salles (Edition de la Société de Borda-Dax 1930) qui y dénoncait la francisation à la mode de Paris. Les vers choisis peuvent aussi illustrer le commentaire de Vincent :

    Adiu Gascougne

    L’ancien parla que hèy bergougne,
    E so que manque à le Gascougne,
    Diu me-dau ! que soun lous Gascouns !

    (quatrième et dernier vers)

    L’Armagnac et la Gascogne ont leurs drapeaux que l’on peut mettre sans bergougne !

    Haut ! Haut ! Las couloùs dera Gascougne !

  • Au lieu d’une énième pique qui n’apporte pas grand chose au débat amha, j’aurais aimé plus de détails et d’information.
    Pour commencer je ne sais même pas de quel drapeau on parle.
    Celui qui flotte devant la mairie ? Celui utilisé dans le papier à lettres ? Pour toutes la com officielle ? Ou peut-être celui du Conseil Général ?

  • Drapeau sur le fronton de la mairie. C’est très probablement le drapeau de Midi-Pyrénées.
    D’où ma réflexion : l’Occitanie réelle, c’est Midi-Pyrénées, c’est seulement là que se développe l’imaginaire occitan, avec la complicité des occitanistes, qui ne sont pas aptes à comprendre que ce qu’ils gagnent ponctuellement maintenant, ils le perdront au centuple à long terme, avec l’impossibilité totale à laquelle ils feront face quand ils tenteront de s’étendre en Aquitaine ou "PACA".

  • Il serait intéressant de constituer peu à peu une anthologie des protestations ou simplement des regrets suscités par la dénaturation de la Gascogne avant les années 1960, avec des textes comme celui que nous transmet JMCasa.

  • @Vincent P. : Tu oublies le Languedoc-Roussillon. Pour beaucoup l’Occitanie ça va de Montpellier à Toulouse en fait.
    La Provence est à part, comme la façade atlantique et sa Gascogne ’noire’.
    Le département du Gers est devenu le jardin privé de Toulouse, ou son hyper-banlieue (ne pas oublier que L’Isle-Jourdain n’est qu’à 20 min de Toulouse).

    Je te rejoins sur le fait qu’il est malheureux que les frontières administratives des régions -qui ont été tracées comme on le sait- servent aujourd’hui de base pour certaines politiques culturelles.
    Deux solutions : redécouper les régions, ou mettre en place une politique commune entre plusieurs régions...

  • J’ai volontairement oublié Languedoc-Roussillon, car je ne sais pas ce qu’il en sera à l’avenir : les désirs septimaniens sont morts avec Frêche, les velléités catalanes ne sont pas absentes, à voir ce qu’il adviendra de la chose, je ne trouve pas en tout cas que Montpellier joue autant la carte occitane que Toulouse.

    Pour ce qui est du Gers, tout dépend quel Gers, clairement, l’Est est la périphérie de Toulouse, plus précisément tout le Gers situé à moins de 30km de l’A64 (Lombez, ...) ou de l’A62 (Lectoure, ...).
    Auch, c’est pour bientôt via la 2x2 voies. Mais dès qu’on s’enfonce à l’Ouest, c’est un autre monde, tout encore articulé autour des anciennes voies de communication vers Bordeaux.

    La perte sentimentale du Gers est assez déchirante cela dit.


Un gran de sau ?

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