Bouléris

Girondin.
Ce lòc de Queyrac est noté "Bouleyre" par la carte d’état major du 19e s. et Paleyris par Cassini !.
On trouve aussi "La Bouleyre" à Martillac (33) et "Bouleyron" à St-Loubès (33).
"Bouléris" peut être une transcription de "Boulerins" et en graphie occitane "Bolerins", "Volerins", de même que "Moulis" peut être "Molins".
En Médoc, on aurait plutôt "Bouleyrins" avec un "y"* (graphie alibertine "Boleirins" ou "Voleirins")...
Geneanet donne aussi un nom très proche : "BOULEYRIS 1753 - 1753 St-Sulpice-le-Guérétois Creuse, Limousin
"Bouleris" pourrait donc ne pas être originaire du Médoc.

Mais l’existence de Crabeirin et Vaqueirin en Médoc portent à considérer une série crabeirin, vaqueirin, voleirin... autochtone.

Gasconha.com choisit pour l’instant la forme "Boleirins".
Mais en cas d’explication par la racine "volar" (voler ; bouleyre/volèira = volière ?), il faudrait écrire "Voleirins".
De fins connaisseurs du gascon girondin sont requis !

(la) Volèira, Bolèira ? (lo) Volèir, Bolèir ?
La graphie "Volèira" correspondrait à un sens volière ; mais on manque (...)


Mais quelle serait cette racine "bolèir" ou "volèir" ?

* Il peut arriver que certaines graphies officielles ont supprimé le "y".
Par exemple, à Sainte Hélène, l’IGN et la carte de Cassini écrivent un nom de lieu "Baqueyrins", alors que le cadastre semble dans certains cas écrire "Bacquerins" (avec par contre l’ajout d’un "c" inutile !).
Il ne faut pas laisser tomber ce "y" qui se prononce !

en graphie alibertine :

Boleirins