Soulès

en graphie alibertine :

Solèrs

Prononcer "soulès".
Semble bien être le pluriel de "Solèr".
Ce nom assez fréquent dans toute la Gascogne vient sans doute du toponyme identique, lui aussi assez répandu.

solèir, solèr / étage ou grenier

Prononcer respectivement "soulèÿ", "soulè". variante gasconne majoritaire : (...)

Grans de sau

  • Bonjour,

    Mon nom de famille étant Soulès, je considère depuis toujours sa traduction comme étant celle de "greniers" au pluriel.
    Mes recherches généalogiques m’amènent actuellement sur la commune de Bonnefont Hautes-Pyrénées où est né mon aïeul Jean Soulès le 13 mars 1697. Après des recherches sur la vie locale je trouve que dans la région comprise entre Trie et Tournay, il existait une quantité importante d’éleveurs d’ânes que l’on appelait des sobriquets "asoulès" et "aynelès".
    Je méconnais le gascon et je m’interroge donc si dans le cas de cette micro-région le nom Soulès ne pourrait pas être une contraction du sobriquet "Asoulès".
    Je vous remercie de votre analyse de cette question.

    Bien cordialement

    Dominique Daniel Soulès

  • Le "asoulès" gascon doit être formé sur "asou" (âne) et se prononcer "azoulès" avec un "z". Cela crée déjà une distance avec "soulès" qui n’a pas le son "z".

    Ensuite, après une petite recherche, je ne trouve ni "Asoulès" (ni d’ailleurs "Aynelès") dans des noms de lieu ou les noms de famille gascons (ni Azoulé ni Lazoulé ni Asoulé ni Lasoulé...).
    Le sobriquet que vous évoquez ne semble donc pas avoir formé de nom de famille ni de lieu, même dans la micro-région de votre ancêtre.
    Ou alors il faudrait que tous les "Asoulès/Asoulé" sans exception soient devenus des "Soulès/Soulé". Peu probable qu’une assimilation de ce genre, déjà improbable pour des raisons phonétiques comme je l’écris plus haut, ait été réalisée à 100%...

    Je préconiserais donc, sous réserve d’une recherche plus approfondie, de garder l’explication "greniers".