Albret néracais Gascogne médiane Landes de Gascogne

Barbaste


 

à Laoulia / a l'Aolhar ?

en graphie alibertine :

(l’)Aolhar, (l’)Aoelhar
Prononcer respectivement "L’Aoulyà", "L’Awélyà".

aolha / brebis

Prononcer entre "aouille" et "aouillo" ; Autres formes : agolha, oelha, (...)

Sur une carte de l’IGN, j’ai trouvé ce lòc "à Laoulia".
Je me suis aperçu qu’il ne figure pas dans la base de l’IGN qui est en ligne sur le web. Ça m’inquiète, parce que ça voudrait dire que des lòcs sortent de la base.

Autre question : je ne trouve dans la base de l’IGN aucun lòc semblable, avec le radical "aolh" (brebis) et la terminaison "ar" (dont le "r" final ne se prononce pas).

Je maintiens quand même cette hypothèse quant à "à Laoulia".

Il y a un lòc "Lolya" à Marmande, qui pourrait être le même, transformé phonétiquement et graphiquement.

Dans le même périmètre landais, entre Barbaste et Réaup-Lisse, je relève les lòcs Peta-paou ("pète peur"), Prentigarde, Pouchieu, Majoureau (plusieurs), Paloumère (intrusion d’une activité non pastorale !), Cabana, Cabaniou, Lanots (petites landes), Laou (coin cultivé ?)...

Je me suis dit que ces noms balisaient un monde d’aolhèrs, avec ses bergeries (cabanar, cabaniu, signifiaient-ils précisément "bergerie" ?), ses maisons du "majorau" (un chef berger), ses zones dangereuses (Prentigarde, dont on trouve d’autres exemplaires dans ces Landes d’Albret), ses endroits difficilement praticables pour les troupeaux (est-ce que "pouchieu" avait ici exactement la signification d’obstacle, ou désignait une élévation de terrain ?).

Cette toponymie totalement gasconne a l’avantage d’être relativement compréhensible pour nous. Elle nous rappelle clairement un monde qui n’existe plus.

[Tederic]


 

Un gran de sau ?

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