Bazadais

Bazas


 

La Cerisière

Attesté cadastre napoléonien de 1830.

D’emblée on est tenté de traduire par la ceriseraie, c’est-à-dire un verger planté de cerisiers.

Mais en gasc.bazadais, un cerisier se dit "un cerisèir" ce qui sonne, à l’oreille du gavach, plus proche de "cerisière" que "la cereireda" occitane qui est la ceriseraie. (J’ignore comment ce mot se traduit en gascon, gasc.-bazadais qui plus est...)

Avons-nous affaire à une écriture fautive ? Le scribe-géomètre entendant "cerisèir" aurait traduit au féminin "la cerisière" alors qu’il ne s’agissait que d’un cerisier...
Sommes nous en présence d’un cerisier remarquable servant de repère ou d’un verger de cerisiers ?

De toute manière il s’agit d’une histoire de cerises et cela vaut-il la peine d’argoter (restons dans l’époque, argoter attesté XIIIème donnera ergoter) pour un deux ou trois cerisiers...

A Lavazan, petite commune du sud-gironde on trouve le lieu-dit "Cerise".

Votre avis SVP.
[Claude M.]


 

Grans de sau

  • Attention !
    Dans le nord-gascon "cerisèir", le "r" final, comme toujours, ne se prononce pas.
    Un scribe gabach aurait donc entendu "cérizèÿ" et noté "Cerizey".

    Pour "Cerise" de Lavazan, soit on a un "Cérisé" qui a perdu l’accent, soit un phénomène du genre "L’aulan" (la noisette).

    Mais il y a quelque chose d’étonnant, on ne trouve guère en Gascogne de lieux nommés à partir de cerise/cerisier/cerisaie.
    Est-ce que des noms plus spécialisés étaient utilisés, ou est-ce que cet arbre était rare ?

  • Je sais que dans certains parlers gascons, cerise se dit "cerilha".


Un gran de sau ?

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