Bazadais

Bazas


 

Francillon / Francilhon

en graphie alibertine :

Francilhon
Prononcer "Francillou(ng)".


 

Grans de sau

  • De nombreux toponymes témoignent du passage des Francs en Aquitaine.
    On a ainsi "Francs" en 33, "Francon" en 31, "Lannefrancon" en 32, "Francou" lieudit à "Lafrançaise" en 82, etc.

    "Francillon" pourrait être un dérivé de "Franc" + le suff. -ilhon qui atténue le sens et induit une intention affectueuse.
    Un petit "Franc" sympa serait venu s’installer sur le lieu et y aurait laissé trace de son passage. Bof !

    Mais il y a aussi le nom de baptême "Francès" avec son étymologie latine : de "Franci" = le Francs ou "francus" = de condition libre et ses nombreuses variantes :
    "Franc/Franca", "Francon", "Franceta", "Franquina", etc.
    "Francillon", toujours avec ce suff.dim. -ilhon pourrait être une forme affectueuse de "Franc".
    On aurait alors un baptisé "Franc", surnommé "Francillon", qui aurait laissé son chafre au lieu. Pourquoi pas ?

    Enfin L.Alibert donne "francilhot" comme qualificatif donné à celui qui affectait de parler français. Sans doute formé sur "francès" = français + le suff. -ot/-ilhot qui marque une atténuation de la qualité. De "francilhot" à francilhon", il est tentant d’en faire deux synonymes.
    On aurait alors une sorte de précieuse ridicule au masculin qui lui aussi aurait pu laisser son chafre au lieu.

  • Je suis partisan de cette hypothèse.
    La piste des Francs ne tient pas la route.
    Les Francs (ou Franks ou Franciques) du haut Moyen-Age étaient un peuple germanique, qui parlait un substrat allemand.
    Très tardivement et superficiellement latinisés et "gallicisés", leur nom a servi à désigner, par une assimilation historique hasardeuse, les Français jusqu’au XVIè siècle.


Un gran de sau ?

(identification facultative)

  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Ajouter un document