Pays basque voisin Pays negue

Bassussarry / Basusarri


 
en graphie alibertine :

Vielanava
Prononcer "Bieulenabe" en pays negue, "Biélenabe", "Biélenawe", (...)

nau, nèu, navèth, nevèth, nava, navèra... / neuf

prononcer "naw" neuve : nava (prononcer "nawe", "nabe", "nabo", "nawo"...) (...)

viela / ferme, hameau, village, ville

Prononcer entre "biéle" et "biélo". Vient du latin "villa" (ferme, mais (...)

Basusarri en basque, du basque baso=forêt + sarri=épaisse. Le premier nom du village fut "Biele Nave", probable tentative avortée de bastide.

Lors de l’enquête Bourciez, le village avait fourni une version gasconne du texte à traduire. La toponymie est d’ailleurs gasconne en partie : Lataste, Argelous, Betbeder, Moussans, Peillé, La Vigne, Castanche (?), Lassalle, ... Le reste est basque mais gasconnisé phonétiquement : Urdains, Pétaboure, Louberry, Larrebure, ...

Il serait intéressant de savoir si le village s’est gasconnisé par l’afflux de métayers en provenance du Bas-Adour, comme ce fut le cas de Saint-Pierre-d’Irube. Les patronymes sont mêlés.

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Grans de sau

  • Urdains-Urdaintz est citée dès 1249 et Larrondo en 1266.
    Orpustan relève une majorité de toponymes romans, bien qu’il leur donne parfois une forme basque : Hargous (Faurgues en 1249), "Larrairi" (Larrer en 1249), Larrieu (Larriu en 1249), Lassègue(1249), et "Otsatz" (1249).

  • Oui, Orpustan a tenté de donner des équivalents basques aux attestations anciennes des textes médiévaux gascons.

    Une seule maison noble : Urdains (urditz en 1249, urdaiytz en 1311), qu’Orpustan transcrit Urdainz en basque.
    La question de l’apparition d’une nasale n’est pas résolue, mais en tout cas, c’est une formation sur urd=plateau.

    Les autres maisons au statut indéterminé sont celles que cite Peïo.
    J’ajoute qu’Orpustan croit voir dans l’attestation "ossadges" le basque Otsatz. En fait, comme Bassussarry est une bastide avortée, il est probable que ce nom de maison indique tout simplement l’origine du poblant : Ossages près de Pouillon.
    Ce qui confirme l’atavisme des Bas-Aturins gascons à venir peupler la région de Bayonne.

    Un texte intéressant sur la question en 1904 :

    www.euskomedia.org

    A lire le capitaine Darricarrère, il y a à Irube et Bassussarry des "Gascons" proprement dits, à savoir des personnes qui ne connaissent pas le basque, personnes qui côtoient des "Basques", qui peuvent à l’occasion être également gasconophone.
    Seuls ces deux villages semblent vraiment partagés. Il est impossible en l’état actuel de conjecturer les relations qu’entretenaient les deux communautés.
    On sait que les Gascons d’Irube furent instrumentalisés par Bayonne qui désirait s’agrandir de Mousseroles.

  • Pour les Basques, Gascon ne signifie pas Gascon mais étranger, Français, Gabach...


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