Armagnac & Adour Gascogne médiane

Sarragachies


 
en graphie alibertine :

Sarragashias
Prononcer "Sarragashïos"

sèrra, sarra / colline ou chaîne de collines

Prononcer entre "sèrre" et "sèrro". Ou ensemble de collines. Michel (...)

Gashia Gachie

Variante de Gassia. La graphie occitane normalisée serait plutôt "Gaishia", (...)

[Vincent.P]

Wikipedia indique "Sarragaishias en gascon".
[Tederic M.]


 

 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Sarragachies :


 

 

 

Grans de sau

  • Je n’ai jamais vraiment compris la logique de la graphie alibertine pour noter le simple son [ʃ] : les textes anciens hésitent, tantôt Gaxie, tantôt Gaixie.
    Je crois que rien ne justifie vraiment la restauration de ce i médiéval pour graphier ce qui se prononce [ga’ʃijɔs]. Qui pourrait nous en dire plus ?

    Au demeurant, la "serre" de "Garcia" est gâchée par l’immonde maison qui s’est construite.

    Réponse de Gasconha.com :
    Oui, ce "ish" supposé graphier le son "sh" est une de ces bizarreries probablement justifiées plus ou moins par l’étymologie, mais quasiment impossibles à expliquer au commun des mortels.
    C’est le genre de luxe que seules des langues dominantes comme le français ou l’anglais peuvent se permettre.

  • Mon explication du "ish" serait que, souvent, il correspond à un languedocien "is" qui, lui, prononce le "i".
    Par exemple le languedocien "vaissèla" correspond au gascon "vaishèra".
    Mais dans le cas de "Gashias" qui doit venir de "Garsia/Gassia", ça n’est pas justifié.
    Bon, je ne suis pas spécialiste et ne veux pas l’être...
    Au point où on en est, vive la simplicité !

  • NB : Sarragachies est en Armagnac, à la frontière avec la Rivière-Basse, matérialisée par Thermes-d’Armagnac.

    gallica.bnf.fr

  • Erreur, le Termes de Termes-d’Armagnac est bien sans h, c’est Thermes-Magnoac qui est mal orthographié.

  • A propos du "ish", je m’aperçois qu’ils écrivent "Aush" pour "Auch"...
    Pourquoi pas "Auish" ?
    Qu’es enqüera mei complicat que ço qui pensavi.

  • C’est en claire contradiction avec la réforme de 1952 (cf Gasconha Debat).

    "Le son du CH français provenant du sc ou du x latins sera représenté par ish : eishami, eishorbar, eishordar,
    peish, maishèra, teish, créisher, naish, baishar.

    Quand ce son provient de c ou de s, on rétablira lesgraphies par c ou s : saliva, seringa, serment, sèis,
    sishanta, suau, sord, civada, suc."

    Remarquons que la seconde partie des préconisations n’a jamais été suivie, bien heureusement à mon avis. In fine, la seule question qu’il faut se poser, c’est celle de l’intérêt de noter "ish" ce qu’il aurait été aussi facile de noter "x" ...

  • Enfonçons le clou, mais le terme gascon pour "paissance" est écrit "paxensa", "pexensa" depuis le XIVème siècle dans les textes bigourdans en gascon relatifs au pacage des bêtes.

  • Le plus surprenant voire inquiétant c’est peut-être cette maison construite sur la pente du côteau, sous l’église, rien de véritablement agréable ni esthétique. Un peu mastoc, non ?

  • Mais il faut dire les choses : c’est de la merde.
    Si le propriétaire passe par là, avec tout le respect que l’on doit à tout un chacun, il n’a pas à être fier, il a dégradé pour un siècle voire plus le village.
    Miter le coteau, c’est la faute de la municipalité qui a autorisé le permis (sauf si elle n’a pas de plan local d’urbanisme, auquel cas c’est le préfet, reste que de toute façon, la législation française est idiote et aveugle car elle oblige à construire autour d’un centre-bourg dans des villages à habitat dispersé : c’est la connerie française de l’uniformité), mais rien n’empêche non plus d’avoir du goût, et en l’espèce, cette région de l’Armagnac fait encore état de belles maisons vasconnes, voire de maisons de style classique avec fronton qui annoncent le Béarn.


Un gran de sau ?

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