Lavedan Noms de voie gascons historiques complets Pyrénées

Esquièze-Sère

- Tederic Merger


 

Barès / Eths Varets

en graphie alibertine :

Eths Varets

varèit, varèt, garèit / terre labourée, jachère, guéret

Lespy : Multidiccionari francés-occitan « BAREYT, BARET terre bêchée ou (...)

Confrontacion deras navèras maisons, voludas totun d’estile locau, damb eras vielhas bòrdas.

Jean-Louis Massoure (Transparence(s) et obscurité(s) de la toponymie
pyrénéenne) :
« à Sère, la portion de terres située entre le torrent Le Bastan et la route nationale s’appelle ets Baréts »

FANTOIR : Le Bares, Barres
CN (A) : Barés
CN (B) : Barrés et Pont de Luz (pas exactement au même endroit que le précédent, mais toujours proche du Bastan)


 

Grans de sau

  • Certaines de ces bordes (ou toutes ?) ont disparu lors de la crue du Bastan en 2013.

  • Il est plus "agréable" quand des constructions modernes ne respectant pas l’architecture vernaculaire sont emportées de la sorte, mais c’est la preuve que l’on a vraiment fait n’importe quoi ces dernières années.

    Qu’on le veuille ou non, la décentralisation est en faute, plus particulièrement la décentralisation de la compétence urbanistique, confiée aux communes. Le drame français : on a décentralisé sans donner les moyens techniques et juridiques aux échelons choisis.

  • Je ne voudrais pas écrire de bêtises. La seule chose que je sais, c’est qu’une des bordes anciennes de Barès, à laquelle sa propriétaire (une "locale") tenait comme à la prunelle de ses yeux, a été emportée.
    Je ne sais pas si c’est une de celles qu’on voit sur la photo.
    Je ne sais pas si d’autres bordes anciennes (ou toutes celles de Barès) ont été emportées, ni si des constructions récentes qu’on voit sur la photo l’ont été aussi.
    Pour tenter d’être clair, le Bastan, dont la crue est la cause de ce drame, passe au fond de la photo, en contrebas.
    Ailleurs à Luz, plus en amont du Bastan, on m’a montré l’emplacement d’une maison récente emportée.

    Quant au style des constructions nouvelles, il doit maintenant, d’après ce que j’ai entendu, suivre un modèle assez strict en pays toy. La situation est probablement moins grave qu’ailleurs en Gascogne.
    Mais n’étant pas sur place (je n’y ai fait récemment qu’une excursion pour la "Sén Miquèu"), je m’excuse d’avoir des informations très vagues.

    Enfin, pour être complet dans le compte rendu de mon ignorance, je ne sais toujours pas analyser le nom "Barès" ("Eths Varets" n’est bien sûr qu’une hypothèse) !

  • La mia "hont tòia" que confirma l’article "Eths" (prononciat s’èi plan entenut "es") davant "Barès". Demora a explicar "Barès", qui existeish mantuns còps en Gasconha, mès tanben en Occitània hòra Gasconha.
    I a de còps la fòrma "Barrès".

    Aqueste lòc atribuit a Luz qu’ei en realitat dens la comuna de "Esquièze-Sère". Qu’ac vau cambiar.

  • Dans "barés", il y a un radical (bar) qui -la plupart du temps- contient une notion de fermeture ou de clôture (barrail, barères, embarar, barat, etc)
    Barès semble très pyrénéen et il entre dans les patronymes, surtout dans la région d’Aspet.

    L’article "eth" parcourt toute la vallée de Barèges de Betpoey et Sers à Gavarnie et il disparait (m’a t’on dit) dans le bas Lavedan. Reste les "Alabetz" de Gèdre et Gavarnie pour distinguer les habitants du haut pays des "shabetz" (à gauche de Luz). Ils se font un peu la guéguerre, les Barégeois du Tourmalet prétendent d’ailleurs que Gavarnie est un fief imprenable et que nul gavach n’osera jamais (professionnellement) s’y installer..

    Mais la hont toie, j’y compte, confirmera ou infirmera ce que j’avance peut-être imprudemment !

  • "dua austes bordas (200 M EN devath de medish costat) son a meitat desmolidas e ua aute borda en devath encora qu’ei estada emportada (tot aquo riva dreta). Era maison nava dispareshuda que ièra à Esterra (riva dreta tostemps) bastida que i a 5 ans a."


Un gran de sau ?

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