Còr de Bearn Anneau gascon Pyrénées

Pau

[Photo de Vincent.P]

La première ville de Gascogne, si elle veut bien... après Bordeaux et Toulouse, mais ces dernières (surtout Toulouse), sont en périphérie gasconne.
Pau n’est pas au centre géographique de la Gascogne, mais n’en est pas trop loin non plus (il est entre Nogaro et Aire).
Elle est équidistante de Toulouse et Bordeaux.
Elle est capitale du Béarn, et l’a été de la Navarre. Elle peut l’être de la Gascogne, dont elle a longtemps parlé et écrit la langue.

Si un jour se crée l’Agence gasconne que Gasconha.com appelle de ses voeux, il faut que ce soit à Pau, avec vue sur les Pyrénées !


 

Articles


 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Pau :


 

Documents

Pau

Pau

 

 

 

Grans de sau

  • Sans rentrer dans le secret des dieux, la communication de la ville de Pau est essentiellement axée sur son positionnement géographique, avec l’ambition affichée de faire de Pau la capitale des Pyrénées occidentales.
    En tout cas, le mot de Béarn est tabou car il est plouc et ne sonne pas aux oreilles des touristes étrangers. Alors Gascogne ...

    Réponse de Gasconha.com :
    Qu’ei completament pèc.
    C’est incompréhensible que les décideurs de Pau trouvent que le Béarn fait "plouc".
    C’est méconnaitre sa propre histoire, prendre les touristes pour des idiots, et sous-estimer l’aspiration très répandue à "l’authenticité", même parmi les skieurs.
    Le Pays basque joue beaucoup plus habilement.
    Pau et le Béarn méritent mieux.
    [Tederic]

  • Pour en avoir parlé avec des gens bien placés, la vérité c’est que "Béarn", ça ne marche pas pour la clientèle étrangère.
    Et pour la communication interne à la ville, l’idée des "Pyrénées" est privilégiée ("Pyrénées océanes").

    J’avais évoqué par exemple l’idée d’un nouveau Musée béarnais pendant du Musée basque de Bayonne. Il y aurait de belles choses à faire : la peinture régionaliste en Béarn est méconnue (Galos, Castaing, ...) est assez peu mise en valeur au Musée de Pau.
    Tout un travail ethnographique pourrait être mené, avec des costumes, des meubles, des instruments agricoles, ...
    On m’a rétorqué que la municipalité préférait réfléchir à un musée du pyrénéisme, qui est pour moi une certaine incarnation du "colonialisme" français du XIXème, pendant pyrénéen de la mise en valeur des Landes ou comment des aventuriers et des administrateurs sont venus expliquer aux autochtones la beauté de leurs paysages ou l’utilité de leurs sources thermales.
    Autre axe de réflexion : l’aviation.
    Nous avons tous une passion pour la première moitié du XXème siècle. Mais c’est bien la peine de la chérir quand on détruit les hangars Wright...

    Sans être méchant envers des gens que mes convictions personnelles me poussent plutôt à apprécier, je dois dire qu’il manque aux personnes en place à Pau une certaine sensibilité.
    La ville est orpheline de Labarrère qui lui donnait l’illusion d’être plus qu’une ville moyenne française de province et qui l’auréolait d’une certaine classe littéraire.

    • L’affirmation que "Béarn" ne marche pas pour la clientèle étrangère me rappelle l’affirmation que "Pays de Buch" ne vaut rien à côté de "Arcachon".
      C’est partiellement vrai à court terme.
      Mais à l’horizon de 10-15 ans, construire une identité "Béarn", ou "Pays de Buch" me parait plus fort, et payant finalement en terme de tourisme.
      La fierté d’une identité forte, fondée sur l’histoire et la géographie, est un moteur économique et un facteur de rayonnement, même au delà du tourisme.

      Pau sans le Béarn, c’est petit.
      A l’inverse, en s’affichant comme capitale des "Pyrénées océanes", ("A Pau, vous pouvez être sur une piste de ski le matin et sur une plage de l’océan l’après-midi..."), Pau embrasse un peu trop :
      les amoureux de la montagne préféreront la vraie montagne, et les amoureux de l’océan préféreront l’océan.
      Et le Béarn hors montagne et hors Pau est-il sans intérêt ?
      Il est vrai qu’à force d’être négligé, il risque effectivement de perdre de l’attrait.

      La construction d’un Béarn fort et attractif n’exclut pas le rattachement ultérieur à l’ensemble gascon - "ultérieur", parce que "à chaque jour suffit sa peine" !
      Assumer et affirmer sa gasconnité donnerait un argument supplémentaire à Pau pour rayonner sur la côte gasconne (Bayonne compris), et sur la Chalosse, la Bigorre, l’Astarac, l’Armagnac...

  • Amusez vous à chercher le nombre d’occurrences du mot "Béarn" :
    www.pau.fr

  • La capitale de la Gascogne n’est-elle pas traditionnellement Auch ?

    Réponse de Gasconha.com :
    Auch a eu officiellement ce rôle à un moment historique (lequel ? aux férus d’histoire de le rappeler), mais ce n’est pas décisif, à mon sens.
    [Tederic]

  • Sur Pau.fr (on va finir par l’aimer, ce site !), je trouve une information qui va dans un sens un peu différent des "Pyrénées océanes" :
    la médiathèque en projet, qui "impulsera une dynamique culturelle à tout le bassin de vie du piémont pyrénéen."
    A y regarder de plus près, je pense que c’est finalement l’objectif Béarn qui sera atteint ("le protestantisme, le pyrénéisme et Henri IV"), même si des ambitions un peu plus larges sont avancées.

    On pourrait se demander si, à l’heure de la dématérialisation des documents, ce genre de projets ne sera pas vite obsolète, mès rai, ne débordons pas trop de la thématique "Gasconha"...

  • Le problème de la médiathèque, c’est qu’au lieu de la mettre dans le quartier de l’Université ou près des Archives départementales, au Nord de la ville, ils ont décidé de la placer dans le quartier commerçant des Halles, à l’emplacement de la cour de récréation de l’école Henri IV, endroit où il est impossible de se garer en surface (et le bâtiment proposé est affreux, une verrue de plus).
    C’est une aberration sans l’existence d’une ligne de tram.

  • « Résultat de notre sondage sur le nom du futur stade de foot de Pau : c’est la proposition « Stade des Pyrénées » qui a remporté le plus de suffrage avec 61 % des voix. »
    La Rép
    La tendance à ignorer le Béarn au profit de la référence Pyrénées persiste donc.
    Béarn (suite du fil "Bien heureux les ignorants") Vincent.P

    Espérons qu’on reviendra à une référence historique plus solide !
    Stade du Béarn, ça sonnerait bien.

  • Il faut espérer que l’Express fait sérieusement ses bancs d’essai... mais comme ce journal emploie Michel Feltin-Pallas, il y a justement des raisons d’espérer...

    Je cite presque en entier La Rép, mais il le faut pour apprécier le bouquet final, « Pau remarquée [...] pour sa situation entre mer et montagne et son identité gasconne » :

    « « Le secret de ces cités longtemps considérées comme “plan-plan” voire ennuyeuses ? » interroge l’hebdo : de grandes villes à taille humaine, à l’immobilier accessible, avec des infrastructures, mais sans pression immobilière ni embouteillages. Pau est ainsi remarquée pour sa piscine olympique (qu’elle n’a pas) et son stade d’eaux-vives, pour son maire « personnalité politique de premier plan » qui a pu lancer de grands chantiers permettant de rivaliser avec Toulouse et Bordeaux, pour sa situation entre mer et montagne et son identité gasconne. »


Un gran de sau ?

(identification facultative)

  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Ajouter un document