Grande Lande / Lanegrand Pays negue Landes de Gascogne

Sindères


 

 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Sindères :


 

 

 

Grans de sau

  • Ce "centre-bourg" illustre à lui seul bien l’impossibilité justement de trouver un centre-bourg dans les villages landais.
    Est-il vraiment judicieux de mettre le tri sélectif devant l’Eglise ?
    Fallait-il autoriser la construction d’une maison à gauche, si près de l’Eglise, et qui porte gravement atteinte à l’esprit même de la lande du fait de sa palissade en bois qui détruit la sensation de liberté et d’espace si propre à cette région ?

    Je dois dire que le massacre esthétique des Landes, dans l’indifférence générale, est triste à en mourir, comme si au fond la platitude du terrain autorisait la médiocrité en surface.

    Réponse de Gasconha.com :
    Que fait le CAUE ?-)

  • Oui Vincent, tu as raison.
    Dans les Landes on assiste à un véritable massacre esthétique avec la prolifération des lotissements "languedociens", comme les appelle Tederic.
    Viens un peu à Biscarrosse et partout ailleurs sur la côte et tu comprendras cette profonde transformation qui est en train de s’opérer.
    Les pavillonneurs sévissent avec leurs catalogues de maisons "copié-collé" pseudo méditerranéennes depuis une quinzaine d’années.
    Les élus locaux, les municipalités les ont laissé faire sans aucun discernement.
    L’architecture traditionnelle, ou bien quelque chose qui aurait pu s’en inspirer, est morte.
    Aujourd’hui, de Sanguinet à Tarnos et de Mimizan à Gabarret c’est la même vision d’un pays qui se renie, tourne le dos à son patrimoine architectural.

    Les Landes ont peut-être le solde migratoire positif le plus important de la région, et peut être aussi de France.
    Les gens viennent s’installer chez nous, on n’a pas besoin de faire la danse du ventre pour les attirer.
    On n’avait donc pas besoin de laisser faire n’importe quoi, ils seraient venus quand même.
    On pouvait parfaitement imposer des règles pour ne pas laisser dénaturer à ce point notre pays et nos paysage.
    Ils auraient fait ce qu’on leur demandait sans rechigner.

    Essayez seulement de construire une néo-provençale au Pays-Basque ou en Bretagne, votre projet est refusé.
    Mais nous, nous n’avons pas de c... et nous sommes dirigés par des gens qui sont prêts à beaucoup pour attirer des habitants qui, de toute manière, seraient venus.

    Moi, ça me donne vraiment envie d’aller vivre ailleurs, j’y réfléchis très sérieusement.

    Réponse de Gasconha.com :
    Non, demora damb nosautes, Halip !-)

  • Mès ò, que damorerèi dab vosatis ! Mès pas mei hentz lo despartiment de les Lanas. N’es pas enqüèra hèit.. No ploritz pas !

    Réponse de Gasconha.com :
    Au contrari, preparatz los mocadèirs (lous moucadeuÿs ?) !-)
    Saps, Halip, n’i a d’autes qui son partits en créser que i avè mensh de peguessa alhors...

  • A propos de règles à poser pour les constructions nouvelles, j’avais eu vent d’un problème entre "le Parc" et un bâtisseur de maison néo-landaises.
    Ce bâtisseur se plaignait que (par purisme ?) "le Parc" s’opposât (jusqu’à vouloir les faire démolir ?) aux néo-landaises, alors qu’il acceptait les lotissements du genre de ceux que dénonce Halip.
    Voir ces "néo-landaises" sur www.airdeslandes.online.fr
    et www.ecologis.biz.

  • Cette situation landaise, c’est en fait celle de toute la France, de tous ces terroirs sans grande identité, ces régions informes, découpées dans tous les sens, grande banlieue de villes moyennes et anonymes.

    Le Pays Basque est l’une des grandes exceptions (françaises : le Pays Basque espagnol est massacré), pour une seule raison : un nationalisme fort.
    D’ailleurs, la Soule, plus à l’écart du foyer patriote basque, plus béarnaise en un sens, est elle aussi victime de ce qu’il faut appeler les ravages de la décentralisation, c’est-à-dire la compétition entre régions pour attirer la population et donc la ressource fiscale, et l’urbanisme confié à des maires dépassés et trop conciliants avec leurs administrés.

    Le mouvement occitaniste porte une grande responsabilité dans la situation actuelle : en nous emmerdant depuis 40 ans avec la langue, ce totem indépassable, les occitanistes ont oublié de parler du pays, de l’exalter, de le faire survivre aux yeux des autres Français.
    Les raisons sont multiples :
    territoire d’action trop vaste, formation intellectuelle qui pousse à l’abstraction (lisez le livre sur le Béarn d’un Grosclaude : du Béarn il n’en retient que le protestantisme et les velléités d’indépendance, rien sur son architecture, sur ses paysages, sur ses habitants), refus d’employer des arguments patriotes au nom d’un universalisme mal compris, ...

    Pire, l’idée d’Occitanie va dans le sens d’un Grand Sud uniforme : le nouvel habitant vient en Aquitaine avec la ferme intention de réaliser son rêve provençal : mas, oliviers et le chant des cigales.

    Une fois de plus, alors que Toulouse se complait dans cette médiocrité, le salut vient de Bordeaux, une des rares villes de France avec une vraie identité : rien ne se construit à Bordeaux sans imiter servilement le style échoppe, à Arcachon, l’arcachonnaise inspire les nouveaux bâtiments.


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