Gasconnades
(orthographe et traduction approximatives)


Abeilho : L'abeille

Aco : Ça, cette chose . → Aco qu'é béroï. Ca, c'est joli, beau. Qu'es aco ? Qu'est-ce que c'est ?

Adare : Maintenant → Adare, qué bos ha ? Maintenant, que veux-tu faire ?

Adrét / maouadrét : Adroit / maladroit.

Agasse : La pie.

Aïgue : L'eau.

Aliméns (lous) : Les aliments.

Amic : Ami.

Amistous : Amical mais aussi, parfois, un peu « collant ».

Ana(r) : Aller → Oun bos aná ? Où veux-tu aller ?
Qu'ét z'én ban : je m'en vais (curieuse forme : littéralement, on s'en va / ils s'en vont...). Même chose avec : Ban picha. Je vais pisser.
Béï t'én lou couèlhe ! Va le chercher ! (ironique). Souvent par moquerie à quelqu'un qui a oublié / laissé partir sans s'en rendre compte. On peut ajouter adare (maintenant).
Beï t'én a rata ! Au chat qui réclamait à manger : va t-en chasser les rats ! (chez l'oncle de Maman, à Larríou).

Anén : Allez. Anén, gato / can, qué m'aouéjos ; beï t'en té coutia ! Allez chat / chien ; tu me fatigues, va te coucher !

Aoujame : (péjoratif). Un « chameau », « un carcan », une sale bête en parlant d'une personne qu'on aime bien. Officiellement, l'aoujame, c'est le bétail.

Aoulouroun : Chanson (Marieto).

Aourátge (l') : L'orage.

Aouzéroun : Un petit oiseau. Maman chantait : « Un pétit aouzéroun qu'habèï mindiat moustarde... »

Aouzèt : Synonyme d'aouzéroun (plus affectueux, plus tendre).

Arrisé(r) : « Aounesté, aquet boulandié, espiciér, coumerçant ? Décho m'arrisé ! » Honnête, ce boulanger, cet épicier, ce commerçant ? Laisse-moi rire ! (On n'y croit guère).

Atáou : Es atáou et pas aoutamén → c'est comme ça et pas autrement ; remarque ou fataliste ou sans réplique.

Aténdé(r) : « Aténdét'z ún páou, bas bése toun cúou ! ». Attends un peu, tu vas voir ton cul ! C'est clair.

« Ba pláouo…» : il va pleuvoir .

Baïlét : Valet → « Souï coumo lou boun baïlét, hèï pas mèï háme ni sét. » Je suis comme le bon valet, je n'ai plus ni faim, ni soif.

Baloun : L'as bis passa, lou baloun ? (ironique) Tu l'as vu passer, le ballon ? A qui, distrait ou miro, n'a pas vu telle ou telle chose .

Bélèou : Peut-être. Aco qu'é braï ? Bélèou qu'io. C'est vrai, ça ? Peut-être que oui.

Bèngue(r) : Venir. Voir : « Lou soun soun bo pas bèni » (autre forme du verbe, plus francisée).
Bèngués, ou bèngués pas ? Tu viens, oui ou non ?

Béroï : « N'y a bélèou de mèï béroïs mé pas de mèï sádouts. » Beau → Il y en a peut-être de plus beaux mais pas de plus rassasiés, « pleins »... « Lou mén pétit béroï / balén. » (Papa) affectueux : mon mignon / vaillant petit.

Bérrèt (lou) : Le béret.

Bése(r) : Voir : Bas bése ! (menace) Tu vas voir!
Ban bése aco : on va voir ça.

Bestia(r) (lou) : Le bétail.

Bicicléta (úo) : Une bicyclette ; un vélo.

Biéïèlh : La vieillesse qui, soi-disant, apporte la sagesse. En fait, en français comme en gascon, elle est surtout source de bien des maux et ses perspectives ne sont guère réjouissantes. Synonyme : Place aux jeunes !

Bieilh : Vieux.

Bièt : Bièt d'ase ! (Titile) marque la surprise, la réprobation. Textuellement vit / verge d'âne → Fichtre ! Diantre ! Bièt d'ase, hóou! Ah ça, alors !

Bioulèta (úo) : Une violette

Bistournèc (lou) : L'étourneau (oiseau).


Bóbe(r) : Vouloir. Qué bos ? Que veux-tu ?
Én bos un páou ? En veux-tu un peu ?
Oun bos ana ? Où veux-tu aller ?
Bos un boucín de pan ? Veux-tu un morceau de pain ?
Bos bèngue dan jou ? Veux-tu venir avec moi ?
N'en bos pas ? Tu n'en veux pas ? Décho z'ot ! Laisse le ! ou Náni mercío, qu'en boï pas. Non merci, je n'en veux pas.
Me bos baïa un paou d'aïgo ? Veux-tu me donner un peu d'eau ?
En bos un paou meï ? En veux-tu un peu plus ? Náni, mercío, n'èï prou. Non merci, j'en ai assez.
Bos caoucoumét ? Tu veux quelque chose ?
Bos pas ré ? Tu ne veux rien ?

Bos (lou) : Le bois.

Bourro mítio : Goinfre, goulu.

Bouta(r) : Poser, placer. « Qu'at sabi pas oun hèï boutat aquét coutèt ! » Je ne sais pas où j'ai bien pu poser ce couteau.

Brouchèt (ún) : Un brochet.

Burla(r) : « Aco qu'é cáou, hése aténcioun, té bas burla(r) ! » C'est chaud, fais attention, tu vas te brûler !

Cadièro (úo) : Une chaise.

Caga(r) : On ne prononce pas le « r » à l'infinitif.
Beï t'én caga ! Va te faire voir!
Mé hèn caga touts aquets couillouns, couns, émmerdurs (souvent entendu de Papa ! ).

Cagadès (lous) : au pluriel → les cabinets (la cabane au fond du jardin).

Cagno (la) : La cagno se nègue ! : La chienne se noie ! → à la belote, la partie est en passe d'être perdue.

Cagnot (lou) : Le petit chien.

Caguérous (ún) : Pour l'enfant qui se laisse aller dans ses couches, en général.

Caillet : (caillète) : sale, négligé(e).

Calhè(r) (ún) : Un cahier.

Calou : Chaleur. Quino calou ! Quelle chaleur ! (en été).

Camín (lou) : Chemin plus ou moins large.

Caminot (lou) : Voir camín.

Can (lou) : Le chien.

Cançouns (las) : Voir le recueil. Qui peut compléter celles-ci :
La cardine é lou pínsan : le chardonneret et le pinson qui voulaient se marier (« se marida daouan ») avec une belle noce (uo béro noço...).
Un pétit aouzéroun ?

Caoubé : caoubé et laouré : dans l’attelage des boeufs sous le joug : caoubé à gauche, laouré à droite.

Cáoujole (la) : L'abri semi-sphérique grillagé pour protéger la poule (la clouque) et ses poussins. Les buses, surtout, semaient la terreur dans les poulaillers.

Cap : La tête → Qu'ín cap ! Quelle tête (de cochon) !

Capèt (lou) : le chapeau → « Capèt méroun... » dans la chanson de Papa : « Préfère ún capèt méroun qué tous béroïs galouns... » le chapeau melon.

Cara(r) : Se taire → Caro-té doun, qué m'aouéjos ! Tais-toi donc, tu m'ennuies !

Carga(r) : Charger → As cargat d'ún bord ! → Tu as chargé d'un côté ! → le chargement est mal équilibré mais aussi pour le citoyen dont la marche est mal assurée pour avoir trop sacrifié à la dive bouteille.

Carrère (la) : La rue.

Carrérot (lou) : La venelle.

Céou (lou) : Le ciel (Beth céou de Páou...)

Cerca(r) : Chercher. Qué cercos ? Has perdut caoucoumét ? Que cherches-tu ? Tu as perdu quelque chose ?

Chibáou (ún) : Un cheval.

Chíoulét (lou) : Le sifflet → « L'han pas caga su lou chíoulét ! » On ne lui a pas chié sur le sifflet : s'adresse à une personne qui nous soûle à force de siffler.

Cibót (ún) : Minuscule toupie faite d'un gland coupé en deux ; on conserve la partie qui porte la pointe ; un bout d'allumette planté, bien vertical, au centre de la pulpe servira à faire tourner ce génial petit jouet très bon marché.

Cicouláne (la) : Le lézard des murailles.

Compréne(r) : Comprendre. Es pèc ? Coumprénès pas lou gascoun ? Tu es bête ? Tu ne comprends pas le gascon ?

Cop (ún) : Ún cop dé méï ! : Une fois de plus ! ; le plus souvent pour marquer la réprobation lorsqu'un désagrément se renouvelle.

Cor (lou) : Le cœur.

Cors (lou) : Le corps.

Couèlhe(r) : Cueillir → chercher → Bèï t'én lou couèlhe ! Va le chercher ! Pour quelque chose qu'on avait peu de chance de récupérer / attraper...

Couilloun : Couillon → A tu, couilloun, bèï ! Va donc, espèce de couillon !

Counéche(r) : Connaître → Counéchos aquet drólo ? Náni, lou counéchi pas ! Tu connais ce garçon ? Non, je ne le connais pas !

Countén : Content. « Es pas countén ? Beï t'én caga áou casáou et tourno pourta la cláou ! » Tu n'es pas content ? Va t-en caguer au jardin et rapporte la clé ! (ou aussi : « Si es pas countén... »)

Courre : Décho courre : laisse courir. Synonyme : Hés pas counte : n'en tiens pas compte.

Crabe (la) : La chèvre.

Créioun (ún) : Un crayon.

Crése(r) : Croire. « Podos crése, hóou !» pour exprimer le doute sur la véracité d'un fait, d'une parole → Tu peux le croire, oui !

Dèche(r) : Dècho coure → laisse courir (fataliste).

Díou biban ! : Juron (Dieu vivant ! ) exprime, en toutes occasions colère, grosse contrariété...

Díse(r) : Dire → Que bos que te díse ? Que veux-tu que je te dise ? Cette question traduit en fait l’embarras, l’incapacité à apporter une réponse claire et nette. Elle était d’ailleurs souvent suivie de cet aveu : « Qu’at sabi pas, jou ! » (Je ne sais pas, moi).

Douman : Demain. Bèïran bé, douman. On verra bien, demain.

Echabousit : Sans cervelle, étourdi.

Émbrassa(r) : « Émbrasso mé qué cágui ! » Délicieuse expression, dont Guillou nous a rappelé l'existence, que Papa se faisait un plaisir d'adresser aux chanteurs ou chanteuses dont la voix sirupeuse, les intonations faussement naïves l'exaspéraient. « Embrasse-moi pendant que je dépose mon bilan ». A rapprocher de la voix de carabine, la caouèque...)

Escagassát : Écrasé

Escaribot (ún) : Un lucane / cerf-volant (magnifique coléoptère aux pinces impressionnantes).

Esclapot (ún) : Un éclat de bois (quand on « aiguise » un piquet ; quand on abat un arbre à la hache).

Esclops (lous) : Les sabots.

Escloufi : Affaissé, aplati.

Espouti : Cassé / écrasé aussi.

Estiló (ún) : Un stylo.

Estujot (l') : Endroit secret où l'on cache ce qui ne doit pas être vu, mangé, utilisé...

Familha (la), mais aussi l'hómi (c'est son homme).

Flour (úo) : Une fleur.

Frés : Frais. Faï frés, aqueste matín → Il fait frais, ce matin.

Frét : Froid. Faï frét, aqueste matín → Il fait froid, ce matin.

Frotte : Frotte, frotte et faï lusi (Maman) : frotte, frotte et fais luire / briller ; aussi bien pour la toilette que pour le cirage des chaussures...

Gaï (lou) : Le geai. « Gaï estíou agasse basudo » (Maman). La traduction mot à mot en français de cette phrase est amusante: Geai (Gaï) Eté (Estíou) Pie (Agasse) Né(e) (basudo : participe passé du verbe ancien base(r) signifiant « naître » ).

Galistrou : Lous galistrous (amourous) s'estujan daré la la glèïse. Les amoureux se cachent derrière l'église.

Gardoun (ún) : Un gardon.

Gat (lou) : Le chat.

Gat Esquiróou (lou) : L'écureuil.

Gouillat : (f. Gouillato) : Adolescent(e), jeune homme, jeune fille.

Grit (lou) : Le grillon.

Halou : Halou, can ! Fiche le camp, le chien !

Háme : Faim → Has pas mèï háme ? Tu n'as plus faim ?

Hart : Rassasié → Souï hart ; hèï mindiat trop. → Je suis repu, gavé ; j'ai trop mangé.

Hèsta (la) : La fête.

Hómi (ún) : Un homme.

« Hóou mén ?…» : Question de Papa : « Oui, mon petit ? », pour savoir ce que veut l’enfant à qui il s’adresse ; pour lui faire éventuellement répéter ce qu’il a mal entendu. Affectueux .

Houèc (lou) : Le feu.

Hount (la) : La fontaine.

Ínsècte (ún) : Un insecte.

Laïrét (ún) : Petit cri de joie du chien.

Laouré : Caoubé et laouré : dans l’attelage des boeufs sous le joug : caoubé à gauche, laouré à droite.

Légi(r) : Lire. Légis é signe té : Lis et appose ta signature (Papa) ; double sens de signe té : signe-toi !!

Lèit (lou) : Le lit.

Libre (ún) : Un livre.

Lièou (lou) : Le poumon du porc que l'on fait griller, après cuisson au court bouillon ; un peu spongieux, mais fameux ! Il s’agit d’une partie de la fressure, d’agneau, de porc (coeur, foie, poumons rate).

Lúo (la) : La lune.

Macarèou : Macarèou ! Juron. « Macarèou de hílh de púto ! » Maquereau de fils de pute ! Exprime une grande colère pas forcément contre un quidam exécré mais pour une grave contrariété, une très forte déception...

Machánt : Méchant au sens de mauvais ou qui n'augure rien de bon.
→ ún machánt hómi.
→ aco qu'é machánt : cette affaire « sent mauvais».

Maïnádié (ún) : Un (jeune) enfant.

Maïsoun (la) : La maison, le domicile.

Máou : Mal. Pétit máou, grande cucásso : Petit mal (égratignure, par exemple), grand pansement.

Maouadrét : Maladroit.

Marco máou : Marco máou sé prouméno ! Marque mal se promène. A la belote : on ne marquera pas beaucoup de points. Voir aussi : la cagno sé négue.

Margarida (úo) : Une marguerite.

Matín : Le matin.

Mén (lou) : Quín é lou mén, quín é lou toun ? petit jeu → Quel est le mien, quel est le tien ? Quand on cache dans ses poings fermés, derrière son dos, un objet et qu'on demande au joueur de choisir le gauche ou le droit.

Mercío : Merci. Voir aussi si bou plèt.

Mile díou : Juron. → Mille dieux ! (colère, contrariété...)

Mindia(r) : Manger. « Míndio, pórc ! » Expression très familière, mais un rien grossière, pour inviter à manger.

Moundo : « N'i a moundo aquí ! » : Il y a du monde ici ! Il y a foule (dans la rue, un magasin, le stade...)

Mousquit (ún) : Un moustique.

Moussu (lou) : Le monsieur (déférent ou ironique).

Náou Peïros (las) : Les neuf pierres : site mégalithique non loin de l' «Etang sans fond », que Papa nous avait fait découvrir, tous deux perdus dans la forêt déjà dévastée...

Nèït (la) : Bouno nèït : bonne nuit. Le soir, au coucher.

Nóbi (lou) : Le fiancé, le promis. Au féminin : la nóbia : la fiancée, la promise.

Noumbrès (lous) :
ún : un
dus : deux
très : trois
couáte : quatre
cínc : cinq
chèis : six
sèt : sept
ouèit : huit
náou : neuf
dèts : dix.

Ouèï : Aujourd'hui.

Paga(r) : Pago, païsan ! Paie, paysan ! (à celui qui a perdu à la belote).

Paloumaïre (ún) : Un chasseur de palombes avéré.

Papèï (lou) : Le papier.

Parpailhoun (ún) : Un papillon.

Pasa(r) : « Oun é passat, aquét drólo ? » Où est passé cet enfant ?

Pèc : Sot, « fou », « malade ». « E pèc aquet drolo ! » Il est bête / fou, ce gosse ! (après une bêtise ou une remarque considérée comme stupide...)

Pèch (ún) : Un poisson.

Pégas : Forme très péjorative de pèc.

Pégot : Diminutif de pèc.

Pensada (úo) : Une pensée

Péraquét (ún) : Le chiffonnier, en Gironde le « gueille-ferraille ». Roger Peyat avait commencé par le commerce des peaux de lapin et le duvet d'oie... pour devenir brocanteur.

Perdè(r) : Has perdut caoucoumét ? Tu as perdu quelque chose ?

Pescadou (ún) : Un pêcheur (voir la chanson provençale).

Pica : Té, pica (le a entre le a et le e) ! Lou qué n'èn a pas qué hique ! A la belote : Tiens, pique ! Celui qui n'en a pas, tant pis pour lui !

Picha(r) : Pisser
1 - Ban picha(r) → Je vais uriner.
2 - « Piche, la coustéléto ! » Formule utilisée par « Arnest » Arquizan pour signifier qu'il pleuvait à verse. On n'a jamais saisi le lien entre la pluie et la côtelette (!!), et pourtant « elle pisse, la côtelette ! » établit bien la relation entre les deux. Y a-t-il une allusion au sang coulant de la viande du cochon lors de l'assassinat rituel de la bête ?

Pín ampèou (ún) : Un pin parasol.

Pioc (ún) : Un dindon.

Pitchoun (lou) : Le petit (affectueux) en parlant d'un enfant. Pitchounet : le pitchoun modèle réduit.

Pitrec (ún) : Un petit oiseau (péjoratif).

Plát (ún) : Un plat (mets), mais aussi pièce de vaisselle.

Platas (ún) : En parlant de la nourriture, ça déborde de l'assiette et ce n'est pas très appétissant ou bien c'est trop pour notre appétit / notre faim (péjoratif).

Plébignáouo : Il « pleuvigne », il bruine.

Ploujo (la) : La pluie.

Pourailhe (la) : La volaille.

Pourtanét (ún) : Un petit portail (celui du jardin ou de la cour à Rouquey).

Práouo : Pauvre. Práouo de nous áous ! Pauvres de nous !

Pressát : « Lous pressáts se bouton déouan ! » Les pressés se mettent devant ! Remarque faite à qui s'impatiente et trouve que les choses ne vont pas assez vite.

Pupu (la) : La huppe (qui fait « pou, pou, pou... »)

Raï : « Aco, raï » (Titile). Bah, qu'importe ?

Rapéla(r) : Se rappeler / se souvenir → Me rapéli pas mèï oun hèï boutat aquet libre. Je ne me rappelle plus où j'ai mis ce livre.

Rébire Marioun (ún) : Une forte gifle « aller-retour » (Maman) , à retourner le visage de Marion !... ou de qui la reçoit.

Rébiscola(r) : Se remettre, se requinquer pour un convalescent pas très costaud encore.

Ricoutiét (ún) : Un tout petit oiseau,

Rosa (úo) : Une rose.

Sabe(r) : Savoir. « Qu'at sabi pas, práouo ». Je ne sais pas, mon pauvre.

Sardina (úo) : Une sardine.

Sé (lou) : Le soir.

Séquèï (lou) : La sécheresse

Si bou plèt : S'il vous plaît. Voir aussi mercío.

Soun (lou) : Le sommeil. Voir « Soun, soun » dans le recueil de chansons.

Soureilh (lou) : Le soleil. Qu'é cáou, lou soureilh, ouèï. Il est chaud, le soleil, aujourd'hui.

Tabén : Aussi. Jou tabén : moi aussi.

Tapáou : Même chose.
En bos, tu tabén, d'aco ? Tu en veux, toi aussi, de ça ?
Per jou, qu'é tapáou. : Pour moi, c'est pareil.

Téns (lou) : Le temps.

Tíntio mérínclo : Un drôle de pistolet .

Tition béroï : Formule qui s'adresse à une personne vantarde, prétentieuse dont on vante ainsi les qualités.

Tourna(r) : « Tourno lou cantá ! » Chante nous ça encore une fois ! (moqueur). Une répétition ne s'impose pas ! Et pas seulement pour un(e) chanteu(r/se).

Tourra(r) : Geler. « Ba tourra douman ! » Il va geler, demain !

Tráou (ún) : Un trou, généralement dans un vêtement.

Trapét trapét : A petits pas pressés ou hésitants (comme un bébé qui commence à marcher).

Trouba(r) : Trouver.
« Oun has troubat aco ?
-Débat la tàoule » ou bien « Déns la crámpo. »
« Où as-tu trouvé ça ?
-Sous la table » ou « Dans la chambre. »

Trouèïta (úo) : Une truite.

Verd'é blu : « Verd'é blu, me foúti de tu » : Vert et bleu, je me fous de toi . Pour des couleurs qui ne s'accordent pas (vêtement...)

Verdaoúso (úo) : (oiseau). Chez nous, le tarin des aulnes, et non le verdier.

Vèspa (la) : La guêpe.